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Le pouvoir est central dans la démarche du FFS
CONFERENCE DU FFS
Publié dans L'Expression le 13 - 12 - 2014

Le FFS propose la date du 24 février pour la tenue de sa conférence du consensus.
Le parti d'Aït Ahmed «se projette au-delà des mandats institutionnels», a affirmé hier Ali Laskri en réponse à la question relative à la légitimité du pouvoir en place. Dans ce contexte, Mohand Amokrane Chérifi soulignera qu' «il est inconcevable d'exclure le pouvoir qui est l'autorité de fait, même si d'aucuns contestent sa légitimité. Il est même central dans cette démarche car, de son adhésion, dépend le succès de ce processus de reconstruction du consensus national». De même qu' «il n'est pas politiquement correct que d'autres conditionnent leur participation à l'exclusion d'un acteur politique du fait de son opposition radicale au régime», soutient-il, en faisant allusion aux partis proches du pouvoir.
L'instance présidentielle du FFS s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de la session extraordinaire de son conseil national consacré à l'évaluation de ses rencontres préliminaires dans le cadre de sa conférence nationale de consensus.
Ce parti qui compte poursuivre ses consultations, dit par la voix de son porte-parole, M. Nebou, que «les positions exprimées à l'égard de sa démarche vont enfin évoluer». Le FFS a-t-il ou va-t-il prendre langue avec le pouvoir réel? Chaque chose en son temps, dixit M. Nebou. «C'est à nous de militer pour réussir la conférence de reconstruction du consensus national et mettre le pouvoir devant sa responsabilité», a souligné Ali Laskri.
Le FFS sera présent à ladite conférence en tant qu'acteur politique, au même titre que les autres participants, a réitéré hier Mohamed Amokrane Chérifi. Il ne faut pas confondre entre le FFS facilitateur et neutre avec «le FFS qui milite pour une vision d'une Algérie nouvelle conditionnée par un Etat de droit et la démocratie. Il va présenter les voies et moyens pour la réaliser d'une façon progressive consensuelle et pacifique», a-t-il clarifié. L'inclusivité de la démarche s'inspire des dialogues antérieurs, a-t-il ajouté. Le FFS tient à prendre l'opinion nationale et internationale à témoin quant à la sincérité de sa démarche, neutre et non partisane, en rendant publiques toutes les étapes de sa démarche, a conclu M. Chérifi.
En dépit des positions contrastées, la première phase des consultations est qualifiée de très encourageante par Mohand Amokrane Chérifi. Pour lui, si d'un côté l'accent a été mis sur un verre à moitié plein et de l'autre sur un verre à moitié vide, les protagonistes ont à coeur de voir remplir ce verre qui présente la maison commune, l'Algérie, dit-il.
Ces consultations ont permis de casser les préjugés et de commencer de construire un début de confiance. La conférence projetée constitue un cadre approprié pour donner de la visibilité à tous de façon légale.
Le FFS qui a consulté 36 acteurs politiques et sociaux ainsi que diverses associations et syndicats, a énuméré et noté les positions des uns et des autres: les partis au pouvoir considèrent que le mandat du président de la République ne peut être remis en cause, le président a été élu pour un mandat de cinq ans, parler de transition signifierait qu'il y a vacance du pouvoir, ce qui n'est pas le cas. Autre position, le pays a déjà connu une transition et il n'est pas en crise. Comme tous les pays, il est confronté aux problèmes économiques et sociaux sans plus.
Autre point de vue, le pays a des acquis et c'est à partir de là que le consensus national pourrait se renforcer. Par ailleurs, le pays a vaincu le terrorisme, mais il est menacé à nouveau dans sa stabilité. Tous les partis au pouvoir ont déclaré que l'initiative du FFS est louable quel que soit le résultat et qu'il a la crédibilité qui lui permet de mener ce processus. Quant aux positions des partis et personnalités qui ont émis des réserves sur cette initiative, d'après ces derniers, le système doit changer radicalement car le pays est en crise dans tous les domaines. Il y a urgence car ils considèrent qu'il y a vacance du pouvoir, crise de légitimité, crise constitutionnelle et institutionnelle. Ce constat, selon le FFS, est alarmiste puisque on parle d'effondrement de l'Etat et du chaos prévisible à brève échéance en se référant, entre autres, aux événements de Ghardaïa et la révolte des policiers.
Seule l'organisation d'une période de transition négociée avec le vrai pouvoir, la Présidence et l'armée et l'organisation d'une présidentielle anticipée avec une commission électorale indépendante permettraient de réaliser un consensus durable car. convenu avec des forces politiques représentatives, légitimées par les urnes.
Des consultations à la recherche d'un consensus ont été menées par le passé sans résultat probant. Ils disent également que le contexte a changé mais seule la création d'un rapport de force suffisant pourra contraindre le pouvoir à négocier une transition démocratique visant à mettre fin au régime actuel. Il est à relever aussi que la participation à la CNC pourra être envisagée si le pouvoir est effectivement représenté à cette conférence, considérant que le FLN et le RND ne représentent pas le pouvoir. Un autre avis souligne qu'il ne faut pas reconstruire le consensus national ancien mais établir un consensus nouveau que garantirait l'armée. Pour le FFS, toutes ces positions sont considérées comme un verre à moitié vide puisqu'elles mettent l'accent sur ce qui ne fonctionne pas dans ce pays.
Les acteurs de la société civile sont préoccupés par les conditions des libertés individuelles et collectives et les conditions de vie et de travail de larges pans de la société. Ces acteurs sont prêts à prendre part à la CNC, dira M. Chérifi. Partant de cette évaluation, le FFS a constaté certaines réserves à l'égard du processus, tous souhaitent en savoir plus, avant de s'engager à participer à la conférence. Les partis au pouvoir craignant que cette conférence ne soit un cadre de contestation du président et de la remise en cause de la continuité et des acquis de l'Etat. Quant à la Cnltd, une telle démarche n'aurait de sens que si le pouvoir était réellement représenté au niveau adéquat et prêt à négocier les modalités de transition pour une sortie de crise.


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