La 5e édition du Festival international de l'inchad s'est ouverte samedi dernier à Constantine au rythme de chants patriotiques mêlés de ferveur religieuse, exécutés par l'artiste Ahmed Fouad Ouaman (Algérie) et dédiés pour l'essentiel à la regrettée Noura. L'amour de la patrie a constitué le «fil rouge» de la première soirée de cette manifestation culturelle dédiée à la chanteuse disparue Noura, et à laquelle a assisté un public, composé essentiellement d'étudiants et de familles, venus nombreux à l'auditorium de l'université Constantine1. Ahmed Fouad Ouaman a interprété quelques-unes parmi les plus belles chansons de la regrettée Noura, dont notamment Angham Bladi qui a suscité beaucoup d'émotion chez les spectateurs qui ont longuement applaudi la prestation. Le chanteur algérien a également interprété plusieurs chansons puisées de son répertoire à l'image de «Hob Bladi», accueillie avec enthousiasme par les spectateurs qui ont répliqué en applaudissant à tout rompre. Ce fut ensuite au tour de la troupe tunisienne des Aïssaoua «d'allumer» la soirée d'ouverture de cette manifestation consacrée, jusqu'à jeudi prochain, aux chants religieux, lyrique et patriotique. La clôture de ce festival, placé sous le slogan «Constantine au coeur de l'inchad», sera marquée, jeudi prochain, par un hommage spécial à la défunte Noura, décédée en juin dernier, a indiqué le commissaire du festival, Djamel Foughali. Des troupes venues d'Inde, d'Ouzbékistan, de Turquie, d'Iran, de Syrie, de Tunisie et de Mauritanie, et les formations algériennes El Houda d'Adrar, Al Daya'a de Biskra, Nassim Al Chaouk de Béchar et Zouhour Mitidja de Blida, lauréates des festivals locaux de l'inchad, animeront cette édition du festival, aux côtés de Zineddine Bouchaâla, Zineddine Benabdallah et Moncef Benouahiba. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle a été marquée par la présence de l'icône du chant malouf, Mohamed-Tahar Fergani.