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La rentrée universitaire compromise
MALGRE LES «GAGES» DE HARRAOUBIA
Publié dans L'Expression le 12 - 08 - 2004

A voir l'immensité du déficit, il est permis de dire que c'est le pot de terre contre le pot de fer.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, M.Rachid Harraoubia, persiste et signe: «Mon département ne souffre d'aucune insuffisance en matière de sièges pédagogiques, ni en structures d'hébergement et d'oeuvres sociales.» Il soutient à cet effet que le ministère de l'Enseignement supérieur est disposé à «fournir tous les moyens nécessaires pour une meilleure prise en charge des 740.000 étudiants au niveau national».
L'état des lieux est, contrairement à ce tableau miroitant, brossé par un officiel n'ayant pas tenu compte de certaines réalités universitaires atterrantes. Le fait est que l'ensemble des universités est saturé. Et la place pédagogique dont le ministre se propose d'assurer à chaque étudiant ne se fera qu'en faisant dans la surcharge. Des cas pareils ne manquent pas. Durant l'année universitaire écoulée, l'un des plus grands pôles universitaires du pays, la fac de Bouzaréah, a souffert effroyablement du déficit des structures d'accueil. Des classes entières n'ont débuté les cours que trois mois après la rentrée officielle.
Mêmes problèmes, mêmes conséquences à l'Institut du journalisme de Ben Aknoun: des centaines d'étudiants étaient contraints de faire les cent pas, faute de salles d'étude. Pour ne citer que ces exemples, les autres campus ne sont pas mieux lotis. Le ministre lui-même a eu raison de dire que les étudiants qui bénéficient de bourse à l'étranger, n'en reviennent point. Il est compréhensible, à coup sûr, que tant d'atouts objectifs et pragmatiques les y ont retenus. La dérision, l'expression n'est pas exagérée, et de dire aussi que «plusieurs cités universitaires répondent aux normes requises». Submergées qu'elles sont, elles ne répondent nullement à la moindre des commodités. Comme nous l'avons mise en évidence dans une précédente édition, l'acquisition d'une chambre universitaire passe couramment par l'implication des organisations «estudiantines» - sans que le mot ne convienne réellement - qui font dans la surenchère subjective autant basse que préjudiciable. Concernant la recherche scientifique, Harraoubia a rappelé les «efforts déployés par l'Etat en ce sens», indiquant qu'une «enveloppe financière de 12,4 milliards de dinars a été débloquée entre 2001 et 2003 au profit des chercheurs».
Sans remettre en cause la volonté du gouvernement, à sa tête le ministre de tutelle à promouvoir et à encourager la modernisation de l'université nationale, il est pénible de constater qu'un institut des sciences de l'information et de la communication, à titre illustratif, ne dispose même pas de micro-ordinateurs.
Pourtant, il ne s'agit là que d'un outil d'étude basique en ces temps d'évolution technologique rapide. Le dénuement de ces lieux de savoir est tel que les enseignants dispensant des cours dans de spacieux amphithéâtres, se doivent de s'égosiller à en perdre le souffle pour se faire entendre, à défaut d'un amplificateur de son. Les bibliothèques ne disposent que de vieux livres, souvent incompatibles avec les nouveaux programmes mis à la carte.
Alors que l'on évite de prendre des vessies pour des lanternes. Nos universités, dans tous les volets, sont dans un état lamentable. Les directeurs de cités d'hébergement et des facultés, font cycliquement des rapports effarants sur leur incapacité à satisfaire toutes les demandes.
La situation est véritablement préoccupante pour être transcendée verbalement.


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