Face à l'absence des élus locaux sur le terrain, le wali en colère    Célébration de la Journée nationale de la culture palestinienne    Suspension de l'aide militaire pour l'Ukraine    Mondiaux 2025 en salle : Chenitef, seul représentant algérien à Nanjing    Le retour attendu de Belaïli    Championnat d'Afrique de judo : Les sélections nationales en stage de préparation    Un réseau de voleurs de câbles en cuivre neutralisé à Ammi Moussa    Campagne lancée pour valoriser les métiers traditionnels locaux    Regard lucide sur le colonialisme et dénonciation des exactions de la France    C'est parti pour la 6e édition !    Comment l'armée française a utilisé les armes chimiques contre les Moudjahidine…    Djelfa : près de 6 quintaux de café subventionné saisis    Le ministre de l'Education nationale préside la cérémonie de célébration de la Journée internationale des mathématiques    Les tortures et les assassinats commis par la France coloniale dénoncés par ses propres enfants    Hadj 2025 : le choix du vol est définitif et aucune modification n'est possible une fois la réservation confirmée    22e AG de l'ACNOA: Berraf réélu par acclamation à la tête l'instance africaine    Education nationale: ouverture de 5 lycées régionaux spécialisés en mathématiques    Les personnes à besoins spécifiques, un exemple de résilience face aux épreuves    Le groupe Sonelgaz honore ses travailleurs à besoins spécifiques    Cyclisme: les prochains championnats arabes se dérouleront en Algérie    Grands projets: le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Ramadhan: Aït Menguellet en concert à l'Opéra d'Alger    Ghaza: 63.000 t de produits alimentaires attendent la levée du blocus    Ligue 1 Mobilis: la JSK co-dauphin, l'ESM n'est plus relégable    Ramadhan: "Méga Iftar" à Alger pour consolider les liens de citoyenneté    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie    « Renforcer l'unité nationale pour faire face aux défis et aux campagnes haineuses contre l'Algérie »    Président du parti vainqueur des législatives au Danemark : « Le Groenland n'est pas à vendre »    La famine risque de s'étendre dans tout le pays    «LG Evening Care» Le nouveau service après-vente en soirée    Journée nationale des personnes à besoins spécifiques : diverses activités et remise d'appareillages    Le rôle de l'Algérie dans la promotion de la paix et de la sécurité salué par une responsable parlementaire mexicaine    L'occupant sioniste multiplie ses agressions contre les mosquées en Cisjordanie pendant le mois sacré    Hidaoui souligne l'importance de moderniser les établissements de jeunes pour davantage d'attractivité    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: la Cour constitutionnelle annonce les résultats définitifs ce jeudi    La Défense nationale plébiscite l'Algérie au rang des nations victorieuses        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La rentrée universitaire compromise
MALGRE LES «GAGES» DE HARRAOUBIA
Publié dans L'Expression le 12 - 08 - 2004

A voir l'immensité du déficit, il est permis de dire que c'est le pot de terre contre le pot de fer.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, M.Rachid Harraoubia, persiste et signe: «Mon département ne souffre d'aucune insuffisance en matière de sièges pédagogiques, ni en structures d'hébergement et d'oeuvres sociales.» Il soutient à cet effet que le ministère de l'Enseignement supérieur est disposé à «fournir tous les moyens nécessaires pour une meilleure prise en charge des 740.000 étudiants au niveau national».
L'état des lieux est, contrairement à ce tableau miroitant, brossé par un officiel n'ayant pas tenu compte de certaines réalités universitaires atterrantes. Le fait est que l'ensemble des universités est saturé. Et la place pédagogique dont le ministre se propose d'assurer à chaque étudiant ne se fera qu'en faisant dans la surcharge. Des cas pareils ne manquent pas. Durant l'année universitaire écoulée, l'un des plus grands pôles universitaires du pays, la fac de Bouzaréah, a souffert effroyablement du déficit des structures d'accueil. Des classes entières n'ont débuté les cours que trois mois après la rentrée officielle.
Mêmes problèmes, mêmes conséquences à l'Institut du journalisme de Ben Aknoun: des centaines d'étudiants étaient contraints de faire les cent pas, faute de salles d'étude. Pour ne citer que ces exemples, les autres campus ne sont pas mieux lotis. Le ministre lui-même a eu raison de dire que les étudiants qui bénéficient de bourse à l'étranger, n'en reviennent point. Il est compréhensible, à coup sûr, que tant d'atouts objectifs et pragmatiques les y ont retenus. La dérision, l'expression n'est pas exagérée, et de dire aussi que «plusieurs cités universitaires répondent aux normes requises». Submergées qu'elles sont, elles ne répondent nullement à la moindre des commodités. Comme nous l'avons mise en évidence dans une précédente édition, l'acquisition d'une chambre universitaire passe couramment par l'implication des organisations «estudiantines» - sans que le mot ne convienne réellement - qui font dans la surenchère subjective autant basse que préjudiciable. Concernant la recherche scientifique, Harraoubia a rappelé les «efforts déployés par l'Etat en ce sens», indiquant qu'une «enveloppe financière de 12,4 milliards de dinars a été débloquée entre 2001 et 2003 au profit des chercheurs».
Sans remettre en cause la volonté du gouvernement, à sa tête le ministre de tutelle à promouvoir et à encourager la modernisation de l'université nationale, il est pénible de constater qu'un institut des sciences de l'information et de la communication, à titre illustratif, ne dispose même pas de micro-ordinateurs.
Pourtant, il ne s'agit là que d'un outil d'étude basique en ces temps d'évolution technologique rapide. Le dénuement de ces lieux de savoir est tel que les enseignants dispensant des cours dans de spacieux amphithéâtres, se doivent de s'égosiller à en perdre le souffle pour se faire entendre, à défaut d'un amplificateur de son. Les bibliothèques ne disposent que de vieux livres, souvent incompatibles avec les nouveaux programmes mis à la carte.
Alors que l'on évite de prendre des vessies pour des lanternes. Nos universités, dans tous les volets, sont dans un état lamentable. Les directeurs de cités d'hébergement et des facultés, font cycliquement des rapports effarants sur leur incapacité à satisfaire toutes les demandes.
La situation est véritablement préoccupante pour être transcendée verbalement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.