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L'Etat lève les barrières
LES DERNIÈRES MESURES POUR BOOSTER L'INDUSTRIE ET JUGULER LA BUREAUCRATIE
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2014


La bureaucratie ronge la société
L'invitation des Tchadiens lancée aux Algériens pour venir investir dans leur pays, se présente comme le véritable coup de starter du virage important que compte entreprendre le gouvernement en matière d'investissement à l'extérieur.
C'est dans ce sens que le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a présenté lors de la réunion restreinte du gouvernement avec le président de la République un nouveau plan d'investissement qui vise à améliorer le climat des affaires en Algérie et à encourager les investissements algériens à l'étranger. Dans cette présentation faite lors du Conseil des ministres restreint le 24 décembre dernier, le ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb a tenu à rappeler que l'Algérie a signé un accord d'assistance technique avec la Banque mondiale le 24 novembre 2014. Le ministre s'inspire du rapport 2014 Doing Business de la Banque mondiale sur l'Algérie pour améliorer le climat d'affaires.
M.Bouchouareb souligne que ce classement est loin de constituer un élément de l'appréciation de l'image de l'Algérie.Le classement Doing Business, même s'il n'est pas une fin en soi, aidera à améliorer le climat des affaires dans les domaines couverts par les indicateurs, avait préconisé M.Bouchouareb lors d'une séance de travail tenue au siège de la Banque mondiale à Washington DC avec le directeur des opérations Mena au sein de l'institution internationale, Gerard Byam. La BM a classé l'Algérie parmi les 11 pays de la région Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena) ayant engagé des réformes pour améliorer l'environnement des affaires. Dans sa présentation la semaine dernière, M.Bouchouareb a affirmé que l'amélioration du climat des affaires est un critère important pour attirer les capitaux étrangers devant la raréfaction des capitaux et de la forte concurrence. C'est dans ce sens que le Premier ministre Sellal a installé un comité de suivi du climat des affaires composé du ministre de l'Industrie et des Mines, du ministre des Finances et du ministre de l'Intérieur. Le gouvernement Sellal a préconisé une série de mesures à prendre rapidement avant le prochain rapport de la Banque mondiale. Pour cela, le gouvernement appelle à une forte coordination intersectorielle et des avancées significatives en matière de TIC. «Désormais, l'acte d'investir est un acte libre. Le Premier ministre ordonne la levée des obstacles bureaucratiques pour les investisseurs étrangers et algériens», s'efforce-t-on de déclarer. L'Etat sera néanmoins chargé de la régulation et du contrôle. «Nous devons nous adapter aux standards internationaux à travers une réforme législative et réglementaire de nos modes de gestion et d'intervention dans la sphère économique» a souhaité M.Bouchouareb. Dans cette optique, le Premier ministre a demandé à chaque ministre de prendre en charge les mesures adéquates pour améliorer l'indicateur de son secteur. Il a demandé à ce que l'administration ne s'immisce plus dans les décisions de l'investisseur et doit l'accompagner dans son projet. L'administration doit libérer les initiatives et lever la bureaucratie, a t-il insisté. L'Algérie, l'une des plus puissantes économies d'Afrique, est désormais lancée dans la prospection de nouvelles niches économiques rentables dans des petits pays d'Afrique. Le gouvernement algérien qui s'est longtemps reposé sur les lauriers, pense à rattraper les marchés qu'il a perdus en Afrique. Notre pays qui possède la plus grande superficie du continent africain, partage sa frontière avec ses pays d'Afrique. En économie, ses pays peuvent servir de marché pour écouler ses produits locaux et un espace pour les investissements dans des opérations extra-muros. Si l'Algérie exportait vers la Tunisie une grande partie de ses produits, elle a néanmoins négligé des marchés de grande consommation comme la Libye, la Mauritanie, le Mali, le Niger ou encore le Maroc, le Sénégal ou le Tchad. Hormis la Sonatrach, la puissante entreprise pétrolière nationale qui est présente et opère dans plusieurs régions en Afrique (au Mali, en Tunisie, au Niger, en Libye, en Egypte et Mauritanie), aucune autre entreprise nationale y est présente. La Sonatrach est présente par le biais de sa filiale Sipex (Sonatrach International Production and Exploration Corporation). Mais cette présence dans le pétrole est infime par rapport à celle des Marocains, Français et maintenant Chinois dans certains pays d'Afrique.
Le gouvernement devra encourager l'investissement des grandes entreprises publiques algériennes en Afrique. A côté des hydrocarbures, il y a également l'agroalimentaire, les télécoms (le Maroc est présent dans plus de six grâce aux investissements de Maroc Télécom). L'Algérie qui s'apprête à construire cinq centrales électriques peut également exporter l'électricité aux pays africains voisins. Enfin, l'un des points importants pour l'investissement à l'étranger c'est la mise en place de lignes aériennes nouvelles avec l'Afrique. Le Maroc a pu investir au Sénégal, au Gabon au Burkina Faso et au Mali grâce à ses ponts aériens avec l'Afrique subsaharienne et sahélienne.


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