Les éléments du Gspc recourent fréquemment au minage des massifs boisés. La commune de Corso et le maquis de Sidi Ali Bounab respectivement situés à l'ouest et à l'est de Boumerdès, ont été ce week-end, le théâtre de deux autres attentats qui ont blessé au total 7 éléments des services de sécurité. Dans la nuit de jeudi à vendredi vers 21 heures, un groupe terroriste a pris pour cible deux gardes mobiles affiliés à une structure locale de la Gendarmerie nationale. Venant de Corso, les deux agents de l'ordre qui se dirigeaient à cet instant précis vers Boudouaou, ont été surpris par un commando de Gspc qui a tiré sur eux plusieurs rafles d'armes automatiques. L'un deux est gravement touché aux membres inférieurs, alors que l'autre a pu échapper aux assaillants. Alertés par les détonations, des renforts interviennent rapidement, une opération de recherche se poursuit. En opération de reconnaissance, hier matin, dans le maquis de Sidi Ali Bounab, situé à la limite départementale de Boumerdès et Tizi Ouzou, un détachement de l'ANP s'est heurté, par ailleurs à un champ de mines où six militaires ont été grièvement blessés. Les militaires venaient d'emprunter ce vendredi vers 5 heures du matin, une piste reliant le douar d'Iwaryachen au lieudit poste 9, sur les hauteurs de Naciria, lorsqu'ils furent surpris par les déflagrations de deux bombes artisanales. On déplore six blessés dont deux ont eu les jambes arrachées. Les victimes ont été immédiatement évacuées sous escorte, a-t-on ajouté vers la clinique d'un cantonnement militaire voisin avant d'être transférées vers une structure sanitaire spécialisée. Ainsi, les éléments du Gspc recourent fréquemment tant à Sidi Ali Bouneb qu'à Mizrana ou d'autres massifs boisés, à la tactique des bombes pour tenter de stopper la progression des forces de l'ANP. Et diaboliquement, elles essaient aussi de reconvertir ses coups brutaux en victoire.