La «nécessaire implication»des éleveurs de bovins dans les opérations d'insémination artificielle a été mise en exergue, hier, à Souk Ahras, au cours d'une rencontre organisée à l'institut des sciences agronomiques et vétérinaires autour de ce thème. L'évolution de l'insémination artificielle est «très lente» dans cette wilaya en raison du «nombre réduit d'inséminateurs» et du «peu d'engouement»des éleveurs locaux pour cette technique, a estimé le directeur général du centre national de l'insémination artificielle et de l'amélioration génétique, Alloua Bouchemal. Des cycles de formation autour de cette technique de reproduction assistée seront prochainement organisés au profit des éleveurs intéressés, selon ce responsable qui a notamment préconisé, devant un parterre d'éleveurs locaux et de vétérinaires, «l'amélioration de l'alimentation des troupeaux» et un «suivi vétérinaire constant». Le directeur des services agricoles de la wilaya de Souk Ahras, Abderrahmane Mansouri a exhorté de son côté les éleveurs à «assurer leur cheptel bovin auprès de la Caisse régionale de mutualité agricole» (Crma), avant de rappeler que le Fonds national de développement agricole (Fnda) accorde une aide de 60.000 dinars pour chaque vache inséminée.