Oxford Business Group (OBG) a lancé lundi dernier, son rapport 2012, une édition spéciale "Algérie: Quel bilan après 50 ans d'indépendance", au cours d'une cérémonie officielle organisée en soirée au siège de l'ambassade du royaume britannique, en présence de l'ambassadeur britannique, son excellence M. Martyn Keith Roper, lady Olga Maitland, présidente du Conseil d'affaires algero-britanique, M. Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie et de la presse nationale. Le rapport 2012, sur l'économie algérienne, contribue, à l'amélioration des relations algero-britannique, dans le sens de l'émergence de l'intelligence économique, selon l'ambassadeur qui a fait remarquer, au cours de son intervention, les grandes réalisations algériennes ainsi que " le fort potentiel d'investissements " de l'Algérie. M. Robert Tashima, directeur éditorial Afrique d'OBG a présenté ses conclusions sur les 9 mois de recherche en Algérie, opérées par des analyses d'OBG en 2012. " The report : Algeria 2012 ", sixième publication d'Oxford Business Group sur l'Algérie, propose une analyse exhaustive de l'économie algérienne, de ses différents secteurs d'activités et des opportunités qu'offre le pays aux investisseurs internationaux. Ce nouveau guide comporte une large palette d'interviews avec les principales figures politiques et économiques du pays. Ainsi, le président Bouteflika y dessine sa vision du développement de l'économie algérienne dans une tribune spéciale. Andrew Jeffreys, rédacteur en chef d'OBG a déclaré au cours de cette cérémonie que " bien que l'économie algérienne souffre de quelques complications structurelles, tels que la dépendance sur les hydrocarbures et un secteur privé de taille modeste, les fondamentaux du pays restent toujours très attrayants et le progrès des années récentes, indiqué par les flux d'investissements dans les infrastructures par exemple, est de bon augure pour la croissance à moyen et long terme ". M Tashima n'a pas manqué de faire remarquer que l'Algérie présente de nombreuses opportunités d'investissements par des projets de dépenses publiques d'envergure sur les cinq prochaines années. The Report : Algeria 2012 constitue de ce fait une étude de marché complète du pays qui permettra aux investisseurs étrangers de s'implanter sur le marché et de " définir la stratégie la plus profitable ". Une croissance de 5,4 % hors hydrocarbures attendue en 2012 Dans le cadre des efforts de diversification de l'économie et de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures qui compte pour environ un tiers du PIB, les dépenses d'investissements publics vont en effet permettre de dynamiser un certain nombre de secteurs industriels. Cela devrait soutenir, selon les experts anglais, la croissance à court terme, lorsque l'on sait que le FMI prévoyait 2,6 pour 2012 et 3,4 pour 2013. Il est attendu, selon les mêmes experts britanniques, une croissance de 5,4 % hors hydrocarbures en 2012. La modernisation et l'expansion du réseau de transports restent un des objectifs majeurs du plan quinquennal de développement 2010-2014, comme le soutien aux PME dans le cadre de l'encouragement des industries hors hydrocarbures et notamment grâce à la création de centres techniques industriels. Les rédacteurs britanniques font remarquer dans le secteur de l'énergie et des mines, des changements légaux en cours et devraient susciter, soutiennent-ils, l'intérêt des investisseurs étrangers ; alors que le développement et les recherches d'exploitation du secteur renouvelable, comme notamment l'énergie solaire et le gaz de schiste se poursuivent…En revanche, le secteur de l'immobilier connaît, poursuivent-ils, un regain d'intérêt, le gouvernement s'étant fixé pour objectif la construction de 1,2 million d'unités d'ici la fin de l'année 2014. Il en est de même pour la relance du secteur du tourisme ou un milliard de dollars a été consacré pour la rénovation du parc hôtelier public, et ce, en plus d'un programme de réalisation de 750 hôtels repartis dans l'ensemble du territoire national. L'Algérie espère que le lancement de nouveau système de notation des banques renforcera la confiance du secteur bancaire tout en favorisant une hausse du volume des prêts ; conformément à l'objectif de diversification économique que s'est fixé le pays. " L'Algérie présente d'innombrables opportunités. L'investissement étranger a un rôle crucial à jouer dans la diversification de l'économie algérienne et s'inscrit au cœur de la stratégie gouvernementale de développement " a déclaré, quant à elle, Myriem DahlabDirectrice d'OBG. Il y a lieu de noter que The Report : Algeria 2012 comprend des entretiens avec de nombreuses personnalités politiques parmi lesquelles les ministres de l'Energie et des mines, M Youcef Yousfi et celui du Tourisme, à savoir, M.Mohamed Benmeradi. En outre, le rapport relate des entretiens avec des figures économiques importantes, comme notamment Abdelhamid Zerguine, P-DG de Sonatrach, Jean Marie Dauger, executive vice présidente, Gloabal Gas & LNG Business Line, GDF Suez, M Robert Card, directeur général de SNC Lavalin, docteur Nasser Marafih , directeur de Qtel Group et M Mohamed Laid Benamor, directeur général du groupe Benamor. Ainsi le cabinet de recherche économique et de conseil Oxford Bunsiness Group, présent dans 33 pays dans le monde est aujourd'hui l'un des leaders de l'information économique et financière sur les économies émergentes de l'Afrique, du Moyen Orient, de l'Asie et de l'Amérique Latine.