Alors que la JSK reprendra aujourd'hui le chemin des entraînements, sous la conduite du duo Hamenad-Labane, les Canaris continuent d'attendre qui sera le prochain coach. Après le départ définitif, et sans surprise de l'entraîneur corse François Ciccolini, plusieurs noms de techniciens étrangers ont été évoqués sans cesse, sans toutefois savoir réellement qui sera finalement le prochain driver du club kabyle. Certes, depuis quelques jours deux noms reviennent et sont cités par la presse, en l'occurrence celui du Bulgare Plamen Markov, l'ex-coach du WA Casablanca, ainsi que celui du Français Jean-Guy Wallemme, l'actuel entraîneur en chef de l'USM Bel Abbès. Markov qui est donc actuellement sans club, semble être disposé pour prendre à son tour les rênes de la barre technique de la JS Kabylie et n'attendrait que le O.K. de Moh Chérif Hannachi, puisqu'il semblerait que les dirigeants kabyles aient été finalement séduits par le profil de cet entraîneur bulgare. Toutefois, il y a aussi cette piste de Wallemme, d'autant plus que le Nordiste aurait été sérieusement refroidi par la dernière élimination en coupe d'Algérie de l'USMBA et envisagerait alors de quitter son club actuel, pour proposer ses services à un club de la trempe de la JS Kabylie. Il est vrai que le nouveau préparateur physique des Canaris du Djurdjura, en l'occurrence Labane, est un transfuge de l'USM Bel Abbès. Il ne serait donc pas impossible que Labane ait convaincu Hannachi de tenter de faire venir à la JSK, l'entraîneur Jean-Guy Wallemme, même si ce dernier est toujours sous contrat avec le club n°1 de la Mekerra. Il est vrai aussi que l'ancien technicien lensois éprouve aujourd'hui beaucoup de difficultés pour mener à bien sa mission avec l'USMBA. Mais pour l'instant, c'est surtout le flou total au sein de l'effectif actuel, et qui semble persister concernant certains joueurs. Pour cause, alors que le Mauritanien Hassen Moulay devait en principe rester à la JSK, voilà que son départ vers un autre club de la Ligue 1, serait imminent. Il y a aussi le cas de Mekkaoui qui n'a finalement pas été définitivement tranché par Hannachi, même si ce dernier avait pourtant clairement laissé entendre, au lendemain du dernier match de coupe d'Algérie, remporté à El Eulma devant le MCEE, que cet élément allait être bel et bien renvoyé du club n°1 de la kabylie. Concernant maintenant le cas de l'attaquant irakien Karrar, ce dernier devrait être libéré comme le Mauritanien Moulay, pour permettre aux dirigeants actuels de procéder au recrutement de deux joueurs étrangers, dont l'un est déjà à Tizi Ouzou, en l'occurrence le Camerounais Grégoire Nkama. Un nouvel attaquant qui semble pour l'instant répondre au profil recherché par la JS Kabylie, au même titre le jeune Franco-Algérien du nom de Nassim Boutadjine. Hannachi qui souhaite procéder aussi à un troisième et dernier recrutement, aurait jeté son dévolu sur un autre joueur, en l'occurrence Zakaria Benhocine, l'actuel milieu offensif de l'USM Bel Abbès. Mais concernant ce dernier cas, rien de concret n'a été fait, tant que ce joueur n'a pas encore obtenu sa lettre de libération. Il n'en demeure pas moins que les dirigeants de la JSK, à leur tête Moh Chérif Hannachi, continuent de procéder constamment avec une politique de recrutement et de libération de joueurs sans fin et surtout avant même d'avoir pris le soin de recruter un entraîneur en chef. En principe c'est le patron technique déjà en place qui doit viser les éléments susceptibles d'être recrutés ou bien libérés, et non à la direction du club de le faire. En termes plus clairs, du côté des Canaris du Djurdjura on persiste à tout prix, à mettre la charrue avant les boeufs. Pour preuve, un ténor de la dimension de la JS Kabylie, a déjà utilisé depuis le début de cette saison, deux entraîneurs étrangers, et recherche désormais un futur coach qui va devoir travailler avec une équipe choisie par Hannachi, et non par le prochain patron technique des Canaris.