Les protégés de Réda Zeguili doivent se rattraper lors de la 2e journée Quand la «grinta» est présente dans les rangs des Verts, l'EN peut défendre son honneur et celui du handball algérien. L'entrée en lice du Sept national, vendredi passé à Doha face à l'Egypte, pour le compte de la première journée du groupe C, a finalement tourné à un véritable cauchemar sans précédent pour le dernier champion en titre africain. Pour cause, jamais de mémoire l'EN messieurs n'a vécu une telle déroute totale comme celle qu'elle vient de subir avant-hier, et de surcroit devant un adversaire égyptien qui n'a jamais, au grand jamais, battu jusqu'ici les Verts, avec au final un score aussi large, presque surréaliste. Une humiliation que personne ne pouvait imaginer un seul instant, de la part des septuples champions d'Afrique, notamment au lendemain de leur dernier trophée continental, glâné avec beaucoup de cran et de brio, en janvier 2014 à Alger. Une année pile, après cette belle consécration du Sept national à l'échelle continentale, la Sélection nationale que drive l'Algérien Réda Zeguili, est malheureusement tombée d'entrée de très haut face aux Pharaons du Nil. Comme si le plus grand fleuve d'Afrique était subitement entré en crue, pour envoyer brutalement au fond un Sept national qui n'a fait illusion que durant les dix premières minutes seulement, avant de subir le diktat de son adversaire du jour, le Sept algérien aligné face à l'Egypte a bel et bien touché le fond, en atteignant la pause sur un score en sa défaveur de 17-9. Un écart important de 8 buts à rattraper, et surtout très significatif, quant à la forme réelle de l'EN, à l'image d'un Berkous totalement transparent tout au long du match, et un portier Slahdji qui aura certainement vécu l'un de ses plus mauvais souvenirs avec les Verts. Pis, lorsqu'une équipe se permet le luxe d'encaisser coup sur coup la bagatelle de trois buts, alors qu'elle évolue en supériorité numérique pendant deux bonnes minutes, il est clair que le Sept Algérien ne pouvait prétendre à rien d'autre, sinon d'essuyer sans coup férir une défaite historique, mais ô combien révélatrice au final. Un premier revers retentissant en Coupe du monde, et qui met au grand jour aujourd'hui, le peu de consistance avec lequel notre Sélection nationale a préparé le Mondial en cours au Qatar. Pour cause, à l'image d'une fédération dont l'actuel président en la personne de Saïd Bouamra n'a pas daigné être présent à Doha, et qui nous avait refusé la moindre déclaration, la veille du départ de l'EN pour le Qatar, il est clair que la CAN 2014 que l'EN avait remportée à la salle Harcha, est désormais très loin derrière nous, et que le handball algérien vient tout simplement de recevoir de la part de l'Egypte, une véritable leçon sans précédent. Un sept égyptien constitué de joueurs locaux, au sein desquels, les Mohamed Ameur, Mohamed Ramadan, Aïssa Eslam, Besiouni, Al Masri, et autres excellent portier Karim Handaoui, ont tous dominé de la tête et des épaules un champion en titre africain aux pieds d'argile, en réalité. Hormis le jeune excellent Hichem Kaâbach, l'ensemble du Sept algérien aligné par le sélectionneur Réda Zeguili, a totalement failli le jour J. Qu'en sera-t-il cette fois face à l'Islande que l'EN s'apprête à affronter aujourd'hui, pour le compte de la 2ème journée du groupe C, et contre un adversaire scandinave battu de son côté par la Suède sur le score peu prolifique en buts de 24-16? En tous cas, l'EN n'a plus qu'un seul et unique choix, celui de se rebiffer par fierté, notamment pour effacer une telle humiliation que personne n'avait prévue au cours du 24e Mondial en cours. Il est vrai que les Hichem Boudrali et autres Tahar Labane ne sont plus là aujourd'hui. Mais quand la grinta est présente dans les rangs des Verts, l'EN peut défendre son honneur et celui du handball algérien, notamment au cours d'un évènement planétaire comme celui qu'abrite actuellement Doha.