Le chef de la diplomatie a affirmé que l'Algérie qui pilote la médiation redoublera d'efforts pour régler définitivement le conflit qui secoue le Nord du Mali dès le prochain round des pourparlers. Le conflit malien devrait connaître son épilogue au bout de la cinquième reprise des discussions. Le chef de la diplomatie a affirmé que l'Algérie qui pilote la médiation redoublera d'efforts pour régler définitivement le conflit qui secoue le Nord du Mali dés le prochain round des pourparlers. Il y croît dur comme fer. «Nous travaillons avec toutes les parties et avec nos amis au sein de l'équipe de médiation en vue de parvenir à un accord définitif lors du prochain round», a indiqué samedi dernier Ramtane Lamamra à l'issue d'une rencontre avec la coordination des parties au dialogue pour le règlement de la crise au Nord du Mali qui s'est tenue au siège du MAE. M.Lamamra y travaille d'arrache-pied. Il y croît dur comme fer. «Nous souhaitons cela et nous travaillons bien sûr avec tous nos frères ainsi que l'ensemble des délégations pour atteindre cet objectif (solution définitive à la crise) car nous ne voulons pas que le statu quo persiste», a déclaré, déterminé le ministre algérien des Affaires étrangères. C'est pratiquement une course contre la montre qui est engagée. La dernière caricature du Prophète (Qsssl) publiée par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, qui a été la cible d'un attentat terroriste qui a décimé sa rédaction, a réveillé les vieux démons dans une région (au Niger en particulier) où se télescopent groupes terroristes, trafiquants de drogue, d'armes et banditisme. Un cocktail détonant dont les conséquences seraient fatalement désastreuses. «Il y a des actes terroristes, de l'instabilité et une grande souffrance de citoyens innocents», a souligné Ramtame Lamamra qui a fait remarquer que la «situation prévalant actuellement profite aux mouvements terroristes pour semer l'anarchie, l'instabilité et la violence». La paix retrouvée au Nord Mali constituerait dans ce cas une «ligne Maginot» qui réduirait considérablement leur capacité de nuisance. Les principaux mouvements qui y prennent part se sentent-ils prêts? Unanimes, ils sont pour la paix. Dans les meilleurs délais. Ecoutons: «Nous sommes en Algérie avec l'équipe de médiation et les frères algériens pour approfondir le dialogue et le débat pour la reprise des pourparlers et la préparation d'une solution définitive au conflit qui perdure dans le Nord Mali», a affirmé le secrétaire général du Mouvement national de libération des Azawed (Mnla) Bilal Ag Chérif. «Nous sommes venus dans le cadre de la préparation de la reprise des pourparlers. Nous sommes venus discuter avec le chef de file de la médiation (Algérie, Ndlr) par rapport aux procédures et voir où nous sommes arrivés, pour préparer l'étape prochaine», a confié le représentant du Mouvement arabe de l'Azawed (MAA) Sidi Brahim Ould Sidati. «L'occasion est également pour nous de dire que nous respectons l'accord d'Alger pour l'établissement d'un dialogue et de pourparlers entre les parties maliennes ainsi que tout ce qui a été convenu précédemment», a indiqué le porte-parole du Haut Conseil de l'unité de l'Azawed (Hcua) Mohamed Ag Aharib... Outre les représentants du gouvernement malien, ceux de six mouvements dont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla), le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (Hcua) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident) prendront part à ce cinquième round de négociations à l'issue duquel doit retentir le sifflet final qui actera une paix tant recherchée et espérée. Elle portera la griffe de la diplomatie algérienne.