Le sélectionneur national se doit de trouver des solutions Christian Gourcuff est réellement sous pression et ses prochains choix pèseront lourd dans la balance. Ce mardi en début de soirée, les Verts affronteront à Malabo, le Sénégal pour le compte de la troisième et ultime journée du premier tour de la CAN 2015, dans un groupe C qui désignera demain, les deux pays qualifiés aux huitièmes de finale. L'EN qui a malheureusement raté sa deuxième sortie, en s'inclinant dans le temps additionnel face au Ghana, devra impérativement renouer avec la victoire aux dépens des Sénégalais, sans se préoccuper du résultat de l'autre rencontre, prévue dans le même temps à Mongomo, entre les Ghanéens et les Sud-Africains. Face aux Lions de la Teranga auxquels un nul suffira pour passer au prochain tour, il est clair que les Verts devront cette fois, jouer leur va-tout. Toutefois, les très nombreuses critiques dont ont fait l'objet les Verts, et le sélectionneur Christian Gourcuff, au lendemain de la rencontre perdue vendredi dernier contre les Black Stars du Ghana, ne doivent en aucun cas prendre l'allure d'un véritable procès, qui serait au demeurant très malvenu, à la veille de la très importante sortie de l'EN. Ce n'est nullement le moment de remettre sérieusement en cause l'actuel patron technique des Verts, même si ce dernier a failli dans ses choix face au Ghana. Le football n'étant jamais une science exacte, tant d'autres techniciens beaucoup plus huppés que Gourcuff, ont souvent appris à leurs dépens qu'un match pouvait à tout instant leur échapper. Cela a d'ailleurs été le cas pour les Verts contre le Ghana, et aussi pour les Sud-Africains qui croyaient avoir en main leur première rencontre livrée face aux Verts, pour finalement perdre un match dont le scénario final, a été des plus incroyables, et surtout miraculeux pour l'EN. Aujourd'hui, tout le monde a le droit légitime de se poser toutes les questions relatives aux deux précédentes faibles prestations des Verts. Il n'en demeure pas moins qu'il faut savoir faire la part des choses, et surtout éviter de se laisser à une montagne de critiques qui risqueraient de porter un sérieux coup au moral des joueurs. Il est clair que le staff technique de l'EN a visiblement compté sans les conditions climatiques qui semblent avoir finalement, indisposé beaucoup de nos capés présents actuellement en Guinée équatoriale. Le constat en la matière, est désormais plus qu'évident, notamment lorsque Rabah Madjer, a reconnu que l'EN a été victime de nombreuses défaillances d'ordre physique, depuis son entrée en lice. Il y a eu aussi ce mauvais coaching effectué en seconde mi-temps, et qui s'est avéré fatal face aux Ghanéens. Cependant, le but assassin de Gyan Asamoah, ne peut en aucun cas remettre en cause la véritable valeur de l'EN, ni celle de l'actuel sélectionneur des Verts. Il est clair que le fait d'avoir mis sur le banc des remplaçants de manière systématique, et habituelle, deux éléments aussi percutants en attaque, notamment sur le flanc gauche, comme Soudani et Djabou, a réellement surpris plus d'un. Beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi Christian Gourcuff n'a pas encore utilisé ces deux joueurs dont les qualités sont indéniables, tant Soudani et Abdelmoumen Djabou ont rarement déçu, chaque fois qu'ils ont évolué sous les couleurs du maillot national. Maintenant, lorsque le staff technique actuel parle de notables changements au sein du Onze algérien qui sera aligné dans 24h face au Sénégal, il faudra donc surtout espérer voir demain à Malabo, un visage très concurrent de la part de l'EN. Aujourd'hui, il importe peu de savoir quel élément sera titularisé au détriment d'un autre. Christian Gourcuff est aujourd'hui sous pression, et ses prochains choix pèseront lourd sur la balance. Il n'en demeure pas moins que le dernier mot reviendra demain sur le terrain, aux joueurs, et personne d'autre. Désormais, les Feghouli et consorts, doivent être au top face aux Lions du Sénégal. Les critiques viendront après la participation en cours des Verts à la CAN 2015. Elles s'imposeront d'elles-mêmes au moment voulu, et surtout opportun. Mais dans l'immédiat, il va falloir que les Verts retrouvent au plus vite leur sérénité, et un capital confiance capable de leur permettre de passer avec succès l'écueil sénégalais. L'EN peut encore rebondir, pour peu qu'elle retrouve dans 24h ses véritables vertus qu'elle a quelque peu perdues depuis l'entame de cette 30ème CAN. Le moment des critiques est vraiment très mal choisi. L'heure est plutôt à celui de la mobilisation derrière les Verts.