Le président du MC Alger Abdelkrim Raissi, a pris la défense de son entraîneur portugais Arthur Jorge après les critiques acerbes dont a fait l'objet ce dernier de la part des supporters et de l'entourage du club à l'issue du nul concédé à domicile face au Sahel SC du Niger (0-0) samedi en match aller du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). "Arthur Jorge ne connait pas encore d'une manière parfaite le championnat algérien, malgré cela, il est en train de remonter la pente permettant à l'équipe de quitter la lanterne rouge qu'elle a occupée pendant de longues journées. Je suis persuadé qu'avec lui nous serons meilleurs à l'avenir", a déclaré le président mouloudéen. A l'issue du match contre le Sahel SC, une équipe méconnue sur la scène continentale, beaucoup de voix se sont élevées dans le camp mouloudéen pour remettre en cause le travail effectué par le champion d'Europe avec le FC Porto (Portugal) en 1987, depuis son arrivée au MCA en novembre dernier en remplacement de Boualem Charef. Les auteurs de ces avis estiment que la touche du technicien lusitanien tarde à apparaître sur le terrain, s'appuyant dans leur jugement, sur les prestations très timides de leurs joueurs dans toutes les rencontres disputées sous la houlette d'Arthur Jorge, avec lequel le Mouloudia est toujours dans la zone de relégable. Certains sont même allés le faire savoir au président du club à l'issue du match de samedi, non sans envier le CR Belouizdad, dont l'arrivée de l'entraîneur français Alain Michel, a complètement métamorphosé les Rouge et Blanc, passés de la 15e place à la 3e après 20 journées de championnat. "Le CRB a de la chance d'avoir engager un entraîneur qui connait assez bien le championnat algérien où il a exercé pendant plusieurs saisons avec le MCA, la JSM Béjaia et la JS Saoura. Ce n'est pas le cas d'Arthur Jorge qui découvre notre football pour la première fois", a tenté de justifier Raissi, aux commandes du vieux club de la capitale depuis janvier dernier. Pour sa part, l'entraîneur portugais a estimé que l'effectif qu'il a hérité de son prédécesseur, Boualem Charef, ne lui offrait pas beaucoup de solutions. "Rien que pour ce match de la Coupe de la CAF, j'ai pratiquement fait entrer tous les attaquants dont je disposais sur le banc de touche, mais sans pour autant que l'on ne trouve des solutions face à un adversaire très regroupé derrière", a expliqué Arthur Jorge qui, dès son arrivée au club, s'était dit étonné d'apprendre que le Mouloudia avait libéré 15 joueurs durant l'intersaison.