La sécurité de l'Algérie et la stabilité de la région reposent sur deux axes fondamentaux, la sécurisation des frontières et l'action diplomatique à travers les initiatives de médiation et le rapprochement des points de vue entre les parties belligérantes, souligne la revue "El Djeich" dans son numéro de février. "Assurer la sécurité de l'Algérie ainsi que la stabilité de l'ensemble de la région repose sur deux axes fondamentaux. Le premier, sécuritaire, s'articulant autour du déploiement d'unités militaires et de forces de sécurité dotées de tous les moyens et équipements nécessaires pour sécuriser les frontières avec les pays voisins et empêcher toute infiltration de terroristes ou circulation d'armements", explique "El Djeich" son éditorial. "Le deuxième axe, diplomatique, qui se reflète à travers les initiatives de médiation et de rapprochement des points de vue entre les parties belligérantes, menées par l'Algérie en vue d'aboutir à la réconciliation nationale dans ces pays, de coordonner l'action et de coopérer avec eux dans le domaine de la lutte contre le terrorisme en mettant l'accent sur l'échange d'informations en temps opportun", précise-t-elle. L'Armée nationale populaire (ANP) "continue d'accomplir ses missions opérationnelles dans cette région avec détermination et professionnalisme, afin de resserrer l'étau sur les groupes terroristes, limiter leurs mouvements, tarir leurs sources de financement et d'armement jusqu'à leur éradication totale", rappelle-t-elle, à cet effet. La revue est revenue, par la même occasion, sur l'attaque terroriste ayant visé, il y'a deux années, le complexe gazier de Tiguentourine dans le sud-est du pays, relevant que l'Algérie, "fidèle à ses principes immuables", avait rejeté toute négociation avec les terroristes et criminels. Dans le même sillage, "El Djeich" évoque la tenue récemment du Conseil ministériel restreint, lors duquel le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'avait pas manqué de souligner "la mobilisation politique, sécuritaire et économique que l'Etat consacre à cette partie de notre patrie, dont le voisinage, note-t-elle, connaît malheureusement une instabilité dangereuse, y compris pour la sécurité de notre propre pays".
