img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P150221-17.jpg" alt=""Le PT n'a pas de problèmes avec le secteur privé"" / A propos du gaz de schiste elle affirme que le problème est beaucoup plus profond qu'on ne le pense. Dans la polémique- injustement créée - qui l'oppose au patron du FCE Ali Haddad, la secrétaire générale du PT a apporté hier cette précision: «Le PT n'a aucun problème avec le secteur privé productif, avec les entrepreneurs pour peu qu'ils respectent les droits des travailleurs et les lois de la République». Cependant, elle met en garde «contre un processus extrêmement dangereux qui menace la pérennité de l'Etat et les acquis de l'indépendance nationale.» En faisant clairement allusion au président du FCE, qui, dit-elle, «fait la tournée des ministères où il donne des orientations et annonce l'ouverture de tous les secteurs, y compris l'énergie». Cela veut dire que les portes sont ouvertes pour la violation caractérisée de l'article 17 de la Constitution», a-t-elle souligné hier, à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du comité central. Abordant le chapitre du et des manifestations contre le gaz de schiste, Mme Hanoune incite à aller au fond des choses. Aussi explique-t-elle que les manifestations à In Salah n'ont rien à voir avec le gaz de schiste. «Autant ce qui ce passe à In Salah avait un lien avec les appréhensions des habitants quant aux retombées sur leur santé et l'environnement, autant il s'est complètement transformé en autre chose que l'opposition à l'exploitation de gaz de schiste», dit-elle. Des données collectées par les militants de son parti, et du débat regroupant ces militants du Sud tenu récemment à Tamanrasset, elle en déduit que «le gaz de schiste n'est qu'un élément déclencheur des manifestations». «C'est la goutte qui a fait déborder le verre», estime-t-elle. Les citoyens en général et ceux du Sud en particulier savent pertinemment et ils le disent bien que «l'Etat ne va pas reculer sur l'exploitation du gaz de schiste et cette défiance ne mènerait à rien». D'où, indique-t-elle «la complexité de la situation à laquelle est parvenue la situation dans cette région». Aux yeux de la passionaria du PT, «Il y a le poids si pesant des souffrances accumulées et le sentiment de la hogra chez une certaine catégorie de citoyens au Sud. Et ce, à tel point que ceux qui se sentent victimes, s'identifient à ce vocable typiquement algérien(la hogra)». Plus précise, elle ajoute, «tout se passe comme si une catégorie de la population du Sud victime de l'oppression et parfois du mépris, a besoin de faire entendre sa voix». On doit ouvrir un débat, même si les choses se sont compliquées davantage, en aidant les citoyens de In Salah, Tamanrasset à se libérer de ce joug historique et soulever leurs préoccupations et leurs sentiments, dans un cadre organisé. «Cela doit se faire, tout en mettant de côté la question du gaz de schiste qui ne concerne pas uniquement la localité de In Salah», poursuit-elle. Il s'agit, notamment, selon l'oratrice «de discuter sur le coeur de ce problème majeur». Quand on examine de près les manifestations on se rend compte de la composante sociologique. Cela fera dire à Mme Hanoune que le débat est «biaisé» car le gaz de schiste n'est pas au coeur du problème et ni d'ailleurs une question d'entêtement. Visiblement, il y a une sorte de difficulté à exprimer clairement ce sentiment d'injustice lié à l'oppression. De quoi il s'agit et d'où vient ce sentiment? D'après la première responsable du PT, «il y a une véritable problématique à In Salah, Tamanrasset et dans d'autres wilayas de l'extrême sud du pays. Elle est d'ordre sociologique et ayant même un aspect relatif aux classes sociales».