Les entreprises catalanes représentent 35 % du total des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Espagne. Dans le cadre du renforcement des rapports commerciaux entre l'Algérie et l'Espagne, une convention a été paraphée hier entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et la Chambre de commerce de Barcelone. La signature de ce protocole d'accord intervient à l'issue d'un forum économique algéro-espagnol auquel ont participé MM. Pasqual Marigall I Mira et Nouredine Boukrouh, respectivement président de la Généralité de Catalogne et ministre algérien du Commerce. En effet, les deux parties prévoient, au terme de cet engagement, la consolidation des relations économiques entre l'Algérie et la péninsule ibérique. Un contrat qui devra constituer aussi un cadre de référence pour les opérateurs économiques des deux parties. En faisant référence au volume d'exportations qui est de l'ordre de 209 millions d'euros et des importations de plus d'un milliard d'euros en 2003, le président de la Chambre de commerce de Barcelone estime que l'accord en question «est d'autant plus important que les relations entre la Catalogne et l'Algérie revêtent un caractère prépondérant». Côté algérien, le président de la Chambre algérienne de commerce, M.Habour, a indiqué quant à lui, que les entreprises catalanes représentent 35 % du total des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Espagne. Un taux qui démontre indubitablement l'importance des rapports économiques entre Barcelone et les opérateurs algériens. Il convient de signaler en outre que 90% du volume des exportations est assuré par des particuliers algériens. De son côté, le ministre du Commerce, M.Nouredine Boukrouh, s'est montré satisfait quant au développement des relations économiques entretenues avec la Catalogne. Dans le cadre du soutien à la relance économique, le responsable du commerce algérien souhaite que les entrepreneurs espagnols joueront un rôle des plus importants dans la remise sur les rails du deuxième plan de soutien à la relance économique. «Nous souhaitons que des marchés puissent bénéficier aux entreprises catalanes engagées dans des partenariats avec l'Algérie, dont les besoins en équipements seront importants», a déclaré le ministre, tout en soutenant que le second plan de soutien à la relance économique nécessite un montant financier estimé à 50 milliards de dollars. Pour étayer ses propos, M.Boukrouh a indiqué que «la stabilité des fondamentaux économiques, l'accord d'association conclu avec l'Union européenne et la future adhésion de l'Algérie à l'OMC sont autant de facteurs certifiant la bonne volonté de l'Algérie à se conformer aux normes universelles».