Le festival qui fête cette année son dixième anniversaire aura lieu du 20 au 29 mars... Parmi ces films qui seront projetés au prochain Festival international du film oriental de Genève (FifogI, Suisse), six sont en compétition officielle (un dans la catégorie longs-métrages, deux dans les courts-métrages et trois autres dans le genre documentaire), ont précisé les organisateurs de cette manifestation culturelle, placée cette année sous le thème «Ode cinématographique à l'amour». Dans la catégorie longs-métrages, les festivaliers auront l'occasion de voir le long métrage L'Oranais (2014, en compétition officielle) de Lyes Salem et Cinéma Chkoupi (2013) de Bahia Allouache. Fille de Merzak Alouache qui s'est fait connaître en Algérie surtout via son court métrage Une journée ordinaire. Son long métrage au titre encore farfelu mais sans être anodin lie fiction et réalité. Avril 2013. Suite à un AVC, le président de la République algérienne est transporté d'urgence à Paris pour soin. Djamel, jeune cinéaste indépendant algérois, décide de faire un film d'intervention politique s'inspirant de cette actualité. Il propose à Yasmine, son ex-femme, de se saisir de cet événement politique pour imaginer un scénario inspiré de ce fait divers. Au lieu de cela, la jeune femme commence à écrire une histoire farfelue pour régler malicieusement ses comptes avec lui...Côté court-métrage, quatre films leur seront projetés. Il s'agit de Le beau frère (2014, en compétition) de Hassan Belaïd, Regards (2014, en compétition) de Noureddine Kebaïli ainsi que Yidir (2012) et Koceila (2013) de Tahar Houchi, directeur artistique du Fifog. Dans le genre documentaire, le public verra trois films algériens, inscrits en compétition officielle, à savoir 10 949 femmes (2014) de Nassima Guessoum, portait de la militante Nassima Ablal, Chroniques équivoques (2013) de Lamine Amar Khodja, récit de huit fragments équivoques comme des histoires qui résonnent pour former une mosaïque complexe de la ville d'Alger et enfin El Oued El Oued (2014) de Abdenour Zahzah. Par ailleurs, le documentaire du Franco-Algérien Rachid Oujdi Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés (France, 2014) est également au programme du festival qui verra la participation d'un «bouquet de 100 oeuvres, impertinentes et fraîches, en provenance d'Orient et d'Occident, accompagnées par une soixantaine d'invités». Ayant pour président d'honneur le poète syrien Ali Ahmed Saïd Esber, alias Adonis, le Fifog-2015 qui ambitionne, selon les organisateurs, de «répondre à la haine par l'amour, à la violence par l'art, à la barbarie par la poésie» a, en outre, prévu des débats, des colloques, des conférences portant sur plusieurs thématiques. Ces thèmes ont trait notamment à «L'Orient dans tous ses états», «Voix et visions de femmes», «Regards croisés: Suisse-Orient», «Migrations et intégrations», Les cinémas et cultures minorées» etc. Un festival qui fête ses dix ans en force et en qualité.