Ce jeune homme a déjà «séjourné» dans trois centres de rééducation. L'auteur du jet de pierres ayant entraîné, samedi dernier aux environs de 18h30, la mort «tragique» d'un conducteur d'un train, a été appréhendé 48 heures après le drame (soit lundi au soir) par les services de sécurité de la capitale. La cellule de communication du commissariat central d'Alger, a rendu publique cette information, hier lors d'un point de presse animé par son premier responsable, M. Djillali Boudalia. Ce dernier, a indiqué d'emblée, que celui qui a ôté la vie au jeune conducteur de la Sntf, Hadj Kouider Azzeddine, âgé de 26 ans, est le dénommé R.H., un repris de justice, âgé de 17 ans. Ce jeune homme est connu, affirme-t-on des services de sécurité pour avoir déjà «séjourné» dans trois centres de rééducation, respectivement à Bouira, Blida et Alger où il a purgé des peines d'emprisonnement pour des larcins et agressions. «C'est un individu qui s'adonne à l'inhalation de la colle, et au moment de son arrestation, il était en possession d'un couteau et d'un tube de colle», déclare de son côté, le commissaire Baba, chef de la division de la sûreté d'El Harrach. Il a ajouté que R.H., résidant dans cette même localité, a été arrêté grâce à «l'exploitation de précieuses informations» fournies par un témoin oculaire. Etant mineur, l'auteur du jet de pierres fatal qui a endeuillé la famille des cheminots, a été auditionné par les services de police en présence de son père. «Durant cette audition, R. H., a avoué son crime», indique le commissaire Baba qui précise que «l'assassin a été présenté, hier matin, devant le parquet d'El Harrach et inculpé pour homicide involontaire». Par ailleurs, le responsable de la communication du commissariat central a indiqué que «dès l'annonce de la nouvelle du crime qui s'est produit samedi dernier, une cellule de commandement a été mise sur place pour élucider les circonstances du drame». C'est l'adjoint-chef du commissariat d'Alger qui a été désigné à la tête de cette cellule, précise M.Boudalia. La mission de cette cellule de commandement, a-t-il ajouté, est d'assurer une coordination entre les différents services de la Sûreté nationale, notamment les Gmac et la PJ jusqu'à l'identification du responsable de la mort de Hadj Kouider Azzedine. Celui-ci, pour rappel, a été atteint d'un jet de pierres au visage, alors qu'il conduisait un train de marchandises en provenance de la gare d'Alger se dirigeant vers Khemis Miliana. Le défunt a rendu l'âme à l'hôpital Zmirli d'Alger.