Devant comparaître hier devant la section correctionnelle du tribunal de Blida pour le délit de «parti pris» fait prévu et puni par l'article 132 du Code pénal, Ahmed Bellil, ex-président du Conseil d'Etat était absent à la barre ainsi que ses conseils.Seuls Mohamed Chérif Ould El Hocine, la victime, et ses deux avocats, le bâtonnier M.F. Ksentini et Maître Mohammed Mentalechta super motivé pour livrer à la barre une rude bataille, étaient en face de Naïma Lamraoui et de Mohamed Riad Belaraoui, le procureur. Après le constat des absences de l'inculpé et de nombreux témoins, la juge n'avait qu'à consulter son calendrier avant de décider le report du procès au 21 avril 2015. L'absence de l'inculpé et des témoins serait due à la non-réception à temps des convocations, expédiées pourtant bien à l'avance, car avec un Zouaoui Laâdjine, le procureur général, on ne badine pas avec la ponctualité. Rappelons que l'ex-président du Conseil d'Etat des années 1990-2000 est poursuivi pour avoir mis sur l'arrêt de l'audience du 8 mai 2000, le juge Koroghli, alors que c'était Mabrouk Mahdadi qui avait présidé ladite audience, sachant que Koroghli se trouvait le jour même à... Paris en mission... A suivre, donc.