En cas de décision autre que celle attendue aujourd'hui avec beaucoup d'optimisme, par les responsables algériens, notre pays devra attendre jusqu'à 2025, pour espérer accueillir une phase finale. C'est aujourd'hui au Caire que sera connu dans quelques heures, le nom du pays qui aura le grand privilège d'accueillir à son tour la CAN 2017. A cet effet, ce mercredi 8 avril 2015, toute l'Algérie du foot sera ce matin à l'écoute du siège de la Confédération africaine de football, sis dans la capitale égyptienne, et vers laquelle tous les regards du continent noir seront braqués. Mais c'est surtout la partie algérienne qui retient désormais son souffle, tout en priant pour que cette fois, notre pays soit choisi pour organiser dans deux ans la 31ème édition. Il est vrai qu'en cas de décision autre que celle attendue aujourd'hui avec beaucoup d'optimisme les responsables algériens, notre pays devra attendre jusqu'à 2025, pour espérer accueillir une phase finale. Il est donc très clair que du côté algérien, on attend beaucoup de la cérémonie prévue ce matin au Caire, d'autant plus que notre pays s'est beaucoup investi depuis une année, pour convaincre la plus haute instance africaine de football. Il est vrai que l'actuel ministre algérien des Sports, en l'occurrence Mohamed Tahmi, souhaite ardemment aujourd'hui, voir l'Algérie se voir attribuer l'organisation de la CAN 2017, d'autant plus que l'Etat algérien a daigné mettre le paquet pour construire plusieurs stades de football, tout en rénovant depuis l'année dernière, plusieurs enceintes footballistiques, à l'instar du titanesque stade du 5-Juillet. Mais dans le même temps, Tahmi a déclaré avant son départ pour Le Caire, que l'organisation d'une CAN, n'était nullement une fin en soi, en estimant que plusieurs autres objectifs, non moins importants qu'une CAN, doivent être atteints par le secteur dont il a la charge actuellement. Il est vrai que la construction de plusieurs nouveaux stades, à travers le pays, et dont certains d'entre eux seront en principe opérationnels, au plus tard, dès la fin de l'année 2016. Il est vrai qu'en la matière, l'Algérie a accumulé un retard considérable, par rapport aux pays voisins, notamment le Maroc qui dispose aujourd'hui de nombreux stades de football, flambants neufs, et aux normes internationales. En filigrane, le dossier de candidature pour l'organisation de la CAN 2017, que les responsables algériens ont transmis à la CAF en 2014, aura dans un premier temps, le mérite de donner un sérieux coup de fouet à plusieurs chantiers, actuellement en cours de travaux, au niveau de plusieurs wilayas du pays. En d'autres termes plus clairs, si jamais l'exécutif de la CAF décide d'attribuer la CAN 2017 à un pays autre que l'Algérie, il faudra alors s'investir au cours des prochaines années, afin de postuler pour l'organisation du Mondial 2025. Il est clair que l'organisation du plus grand évènement footballistique mondial dans notre pays, est réalisable, pour peu que l'Algérie s'y prenne dès maintenant. Il n'en demeure pas moins que dans quelques heures, le verdict tant attendu, nous situera réellement aujourd'hui sur nos véritables forces, dans un domaine où l'Algérie a souvent évolué sur une corde raide avec la CAF. Ce rendez-vous du Caire nous confirmera, ou bien nous infirmera sans aucun doute aujourd'hui, toutes nos inquiétudes d'avant-scrutin, au demeurant fort légitimes.