La réalisation d'une deuxième rocade sud d'Alger a été annoncée en grande pompe par le ministre des Travaux publics, M.Amar Ghoul, vers la fin de l'année écoulée. Les travaux concernant ce projet ne connaîtront, en revanche, leur coup d'envoi qu'en cette fin d'année, a indiqué le responsable du secteur. Ce laps de temps trouve sa raison d'être, croit-on savoir, dans le fait que la première phase des réalisations relevant du département des Travaux publics, dirigé par M.Amar Ghoul, a été celle du «rattrapage» où il est question de «relancer les grands chantiers dont l'avancement des travaux a été paralysé des années durant en raison notamment, du terrorisme», explique le premier responsable du secteur. Selon M.Amar Ghoul, la deuxième rocade d'Alger est d'une longueur linéaire de 70 km. Notre interlocuteur nous fera savoir que l'étude concernant ce projet est arrivée à son terme. «C'est une étude qui a été suivie par une optimisation en prenant en considération la densité du trafic routier», a affirmé M.Ghoul. Il ressort de cette étude que la deuxième rocade sud d'Alger sera réceptionnée dans un délai de 17 à 20 mois, à partir de la date du début des travaux. Ces derniers seront entamés, apprend-on, au voisinage de la localité de Mazafran, et au cours de leur évolution (les travaux ndlr). Il est même prévu, conformément aux orientations du bureau d'études, l'aménagement d'une liaison entre la deuxième rocade sud d'Alger et la rocade actuelle à hauteur de la commune de Baba-Ali. Ainsi, la conception d'un tel projet qui vise à fluidifier la circulation routière dans la capitale, a en outre comme principal objectif d'assurer un meilleur désenclavement en faveur des populations des wilayas de Boumerdès, Blida et Tipaza. De par «son caractère économique», indique M.Amar Ghoul, le projet d'une deuxième rocade sud d'Alger est susceptible, d'insuffler une réelle dynamique de développement au centre du pays où l'on compte beaucoup de périphéries démunies.