Le cyber-commandement du Pentagone dispose «de capacités assez solides» en cas d'attaques informatiques, a expliqué au Congrès Eric Rosenbach, principal conseiller du ministre américain de la Défense en matière de sécurité numérique. En revanche, ce commandement n'a pas encore de «capacités solides» pour diriger une campagne militaire de cyber-frappes, a-t-il indiqué. La nouvelle ministre de la Défense, Ashton Carter, s'intéresse de près au numérique et lorsque les solutions envisagées auront prouvé leur efficacité, «elle sera la première»à faire les investissements nécessaires, a-t-il assuré. Le cyber-commandement du Pentagone doit à terme disposer d'une force d'environ 6 000 militaires spécialisés, répartis en 133 unités de combat dans l'armée de terre, la marine, les forces aériennes et les marines.