Un hommage particulier a été rendu, jeudi dernier en fin d'après-midi à Constantine, à l'écrivaine Zhor Ounissi et, à titre posthume, au poète et homme de lettres Malek Haddad, deux icônes de la littérature, natifs de la ville du Vieux Rocher. La cérémonie, organisée au Palais de la culture portant le nom de l'écrivain disparu, en présence des familles et d'amis de ces deux figures de la littérature nationale, a été marquée, notamment, par la présentation et la vente dédicace du livre de l'ancienne ministre algérienne, Zhor Ounissi, paru en avril 2015 aux éditions Alpha sous le titre «L'imam Abdelhamid Benbadis et la renaissance d'une Ouma: histoire d'une vie». Née en 1937 à Constantine, où elle vécut jusqu'à l'âge adulte, Mme Ounissi est auteure et femme politique. Elle est connue pour être l'une des premières femmes à avoir occupé un poste de ministre en Algérie. Des témoignages, des récitals de poésie, des lectures d'extraits de poèmes de Malek Haddad et des passages du livre de Mme Ounissi, ont caractérisé cette cérémonie d'hommage organisée sous l'égide du commissariat de l'événement «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, en présence des autorités de la wilaya et de nombreux hommes de culture. Le chef de département du livre et de la littérature du commissariat, Yasser Arafat Gana, le directeur de la culture, Djamel Foughali ainsi que de nombreux universitaires, écrivains et poètes, ont, tour à tour, vanté les mérites de la «Chahrazed de la prose», Zhor Ounissi, avant de mettre en exergue les qualités et la beauté du verbe de Malek Haddad, l'auteur de «Si Constantine m'était contée à» qui consiste en une série d'articles parus dans le journal An Nasr (paraissant alors en français) entre le 4 et le 14 janvier 1966. Le Malheur en danger (poèmes), La Nef de Paris, La Dernière impression, Je t'offrirai une gazelle (roman), L'élève et la leçon (roman), Le Quai aux Fleurs ne répond plus (roman), Les Zéros tournent en rond (essai) et Ecoute et je t'appelle (poèmes), ont été cités en référence pour illustrer les qualités littéraires de cet homme de lettres constantinois.