Les travaux de la réunion ministérielle préparatoire au sommet du Comité des dix chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies ont débuté hier à Livingstone (Zambie) en présence du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chargé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de le représenter à ce sommet, prévu aujourd'hui. Les chefs de la diplomatie du C10 de l'UA composé de l'Algérie, la Libye, le Sénégal, la Sierra Leone, la Namibie, la Zambie, le Kenya, l'Ouganda, la Guinée Equatoriale et le Congo procèderont à l'examen des derniers développements des négociations intergouvernementales à New York et l'état de mise en oeuvre des conclusions du sommet tenu à Oyo (Congo) en mai 2014. Ces négociations sont dirigées par le représentant permanent de la Jamaïque à New York et président des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, Courtenay Rattray. La commission ministérielle se penchera également sur l'examen des démarches de promotion de la position africaine commune, dites aussi «consensus d'Ezulwini» auprès du groupe des 5 permanents du Conseil de sécurité. Le Consensus d'Ezulwini, adopté en 2005, a appelé à ce que le continent africain soit représenté au Conseil de sécurité par sept membres dont deux permanents avec droit de veto. En outre, le comité ministériel déterminera la démarche à suivre et arrêtera la position de l'Afrique concernant cette question durant l'année 2015 qui sera marquée par la célébration du 70ème anniversaire de l'ONU.