Au terme du déroulement de la 27e journée du championnat de football professionnel Mobilis de Ligue 1, marquée samedi dernier à Tizi Ouzou par la défaite des Canaris du Djurdjura face au CR Belouizdad (0-1), la JS Kabylie aura été le plus grand perdant de ce dernier round, suite auquel le club kabyle plonge de nouveau dans la détresse. Le but belouizdadi inscrit avant la pause par Khelili, l'ex-défenseur axial des Canaris, suite a une bourde du portier international Doukha, aura suffi pour précipiter la perte d'une formation kabyle, une fois de plus incapable de revenir dans un match qui allait provoquer l'ire d'un public local, complètement dépité par cette nouvelle sortie ratée de son équipe attitrée. Une JS Kabylie qui joue désormais sa survie en Ligue 1 et dans un contexte plus que jamais défavorable, face auquel l'entraîneur Karouf a déclaré que la situation du club est réellement très critique aujourd'hui et qu'il va falloir se battre jusqu'au bout pour sauver la JSK de la relégation, au cours des trois prochaines ultimes journées. Il est vrai que la situation actuelle des Canaris, au niveau du classement, contraste complètement avec les éternelles attentes des milliers de supporters dont certains d'entre eux, moins nom-breux que prévu, avant-hier au stade du 1er-Novembre, ont de nouveau exigé haut et fort le départ du président Moh Chérif Hannachi. Cette réaction des fans de la JSK, au demeurant fort légitime, exprime de manière incontestable, le ras-le-bol d'une galerie constamment déçue par des contreperformances sans fin, dont la dernière en date, a certainement été la goutte de trop. Pour Karouf, les supporters de la JS Kabylie ont réellement tous les droits de s'inquiéter et dans l'immédiat il reste neuf points encore en jeu, que les joueurs vont devoir exploiter à tout prix. En d'autres termes plus clairs, les joueurs actuels de la JSK, n'ont plus comme seul et unique choix: celui de se sacrifier jusqu'au bout pour éviter au plus prestigieux club de la Kabylie, une sanction sportive sans précédent. A travers ce dernier revers essuyé à domicile devant le Chabab de Belouizdad et précédé en match d'ouverture par une cinglante défaite de 5 à 1 des Espoirs face à leurs jeunes homologues du CRB, même les plus fidèles fans des Canaris du Djurdjura n'y croient plus et boudent désormais les travées du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Pis encore, aujourd'hui plus personne ne reconnaît cette équipe qui dominait de la tête et des épaules le football algérien. D'ailleurs, la plupart des supporters se demandent où est passée cette équipe qui avait achevé la précédente saison de manière tonitruante sous la houlette d'un entraîneur du nom de Aït Djoudi, qui avait réussi le pari de relancer sur le devant de la scène footballistique le club phare des Genêts, avant d'être «remercié» sans état d'âme par Hannachi. Ce même Moh Chérif Hannachi qui récolte les fruits de sa politique souvent décriée de partout et qui a surtout grandement contribué au déclin des Canaris.