Son nom signifie «tigre». Il chante et enchante, il a ravi les coeurs des spectateurs pendant toute la durée de la phase finale de la 6ème édition d'Alhane wa chabab. Lui, c'est Ghilas Terki, 2e au Grand Prix de cette même 6ème édition. L'enfant prodige d'El-Kseur, Ghilas Terki, deuxième au classement final d'Alhane wa chababe, a eu droit à un accueil triomphal dans l'après-midi du mardi dernier à la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa. De retour d'Alger depuis son admission à la phase finale de la compétition Alhane wa chabab, Ghilas Terki, que d'aucuns pensent que c'est le vainqueur moral de cette nouvelle édition a eu droit à un accueil des plus chaleureux. D'abord, à l'aéroport Soummam-Abane Ramdane où sa famille et ses amis ont été au rendez-vous pour le féliciter les premiers avant de prendre la direction de la Maison de la culture où une foule nombreuse, composée essentiellement des gens qu'il a tout simplement enchantés lors de ses différents passages à Alhane wa chabab. Une grande cérémonie d'accueil lui a été réservé à l'initiative de la directrice de la Maison de la culture, en présence des autorités locales, à leur tête le wali de Béjaïa, des artistes de la région et beaucoup de citoyens anonymes venus en masse saluer la star montante de la chanson kabyle. Très ému en découvrant l'accueil qui lui a été réservé, en présence de sa petite famille, Ghilas qui a laissé couler quelques larmes de joie a été ravi et surtout touché: «Merci pour tous ceux qui ont voté pour moi, à tous ceux qui m'ont soutenu durant toute cette phase finale, ma vraie victoire est l'amour de mon public. Je tiens à vous dire que vous êtes ma grande réussite. Pour moi, j'ai atteint mon but. Alhane wa chabab n'est qu'un début pour moi, je vous promets que je continuerai sur ma lancée pour être toujours sur ces mêmes traces de la réussite». De son côté, Mme Gaoua, la directrice de la Maison de la culture, qui l'a propulsé sur la scène artistique locale et nationale s'est déclarée fière de son jeune artiste préféré «Je savais dès que je l'ai repéré qu'il avait un grain d'artiste talentueux. Alhane wa chabab n'est qu'un tremplin pour lui afin de se mettre définitivement sur le chemin des grandes stars» avait-elle déclaré. Deuxième Prix de la chanson amazighe au dernier Festival culturel local de la musique et de la chanson amazighes de Tamanrasset, Ghilas Terki s'est encore une fois distingué par sa voix, sa présence sur scène et sa virtuosité en enchantant les téléspectateurs de l'Entv qui ont découvert en lui une star montante de la chanson algérienne. Il touche à tous les genres musicaux, mais il excelle dans le style Yal-Kabyle et il veut porter sa pierre à la grande pyramide érigée par ses prédécesseurs valeureux chanteurs kabyles «Je veux contribuer au rayonnement de la chanson amazighe et la faire entendre partout dans le monde», a-t-il laissé entendre à son entourage.