Cette institution a un caractère national affirmé car elle draine l'ensemble des régions avec leurs caractéristiques et spécificités. Elle est le reflet de la richesse, de la densité et de la variété de notre patrimoine culturel et artistique. Alhane oua chabab traduit l'art musical et le chant dans tous ses genres et styles. On y trouve les sonorités des monts des Aurès, du Djurdjura et aussi du Grand Sud, de l'Est et de l'Ouest. On y redécouvre les chants kabyle, chaoui, les airs de Constantine, d'Oran ou d'Illizi... Cette richesse se décline par divers genres (targui, bedoui, chaabi, et andalou). Alhane oua chabab devient un forum où se redécouvrent, se confirment et s'épanouissent des éléments de notre riche patrimoine.La cinquième édition d'Alhane oua chabab, qui s'est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi à la coupole du complexe olympique du 5 -Juillet,traduit cet esprit et cette volonté d'entretenir le potentiel musical et artistique national. Le programme a été riche avec la montée sur scène de quinze candidats. Cette journée de découverte de jeunes talents a été rehaussée par la présence du maître de la chanson algérienne, Akli Yahiatene. Son parcours est un exemple et un modèle pour les jeunes générations. Il est auteur, compositeur et interprète dans les deux langues nationales, (l'arabe et tamazight). Akli Yahiatene a brillé en cette première soirée de cette édition en interprétant trois de son vaste répertoire comme « Yal Menfi », « Tamurthiw », « Zine dhi michelet ». Sa participation a été pleine d'enseignement et d'échange pour les perspectives d'avenir de ces futures vedettes de la chanson comme ont été avant eux Samir Toumi, Nadia Benyoucef, Abdelkader Chaou et bien d'autres stars de la chanson algérienne.