Le représentant du Parti de la justice et du développement (PJD) a déploré l'augmentation du tarif du pèlerinage au moment où les citoyens aspiraient à une réduction. La saison du Hadj 2015 commence à susciter des inquiétudes. Le député du partiEl Adala, Lakhdar Benkhelaf, a interpellé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs. Dans une question orale qu'il lui a adressée, hier, le député est revenu sur les scandales et les défaillances qui marquent chaque année la saison du Hadj. A quand l'Office national du Hadj retiendra ses erreurs? S'est interrogé M.Benkhelaf en précisant que les assurances avancées restent toujours au stade de déclaration. Etant témoin de la saison du Hadj 2014, le député a déploré le manque d'encadrement des assistants délégués par l'office pour la prise en charge des pèlerins dans les Lieux Saints. «Malgré le coût élevé du pèlerinage, les prestations sont presque absentes», a déploré le député en relatant que des pèlerins ont été hébergés dans des chambres de 2 m2 qui n'avaient même pas des sanitaires. M. Benkhelaf ne comprend pas comment les pèlerins se retrouvent dans de telles conditions alors que la préparation du Hadj est entamée avant les délais. En raison des dysfonctionnements relevés lors de la saison précédente, le directeur général de l'Office, Cheikh Berbara, a été démis de ses fonctions en décembre dernier. Le représentant du Parti de la justice et du développement (PJD) a déploré l'augmentation du tarif du pèlerinage au moment où les citoyens aspiraient à une réduction. Par ailleurs, lors de sa réponse sur cette question en janvier dernier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, avait annoncé que son département avait décidé d'assurer seul l'organisation du pèlerinage pour la saison 2015, en raison des dysfonctionnements de l'Office national du Hadj et de la Omra (Onho). Cette décision annoncée par Mohamed Aïssa confirme la volonté du ministère de ne pas rééditer les ratages en série enregistrés lors des précédentes opérations de pèlerinage, confiées à l'Office national du Hadj et de la Omra et dont les pèlerins se plaignaient chaque saison, à cause d'une désorganisation criante au niveau des agences de tourisme algériennes en charge de l'opération.