L'étiquetage obligatoire en langue arabe des produits importés, tel que prévu par la législation, peut se faire, désormais, en Algérie, afin de débloquer plus rapidement les conteneurs en souffrance pour raison d'étiquetage, a indiqué le ministre du Commerce, Amara Benyounès. Intervenant lors d'une journée d'étude sur la contrefaçon et la sécurité des produits, il a fait savoir que plus de 80% de la marchandise bloquée au niveau des ports le sont pour des problème liés à l'étiquetage en arabe qui est une opération réalisée, jusqu'à maintenant, dans le pays de l'exportateur. L'autre conséquence pénalisante est que le blocage des marchandises dans les ports, pour non-conformité liée à l'absence d'étiquetage en arabe, provoque souvent des surestaries du fait que l'importateur doit renvoyer la marchandise vers l'expéditeur pour défaut d'étiquetage dans la langue nationale, a expliqué le ministre qui a relevé que cette situation engendre, donc, un coût en devises qui pèse sur l'économie nationale.