Ça va vite, très vite même. Très bientôt, dans deux ou trois mois à peine, votre portable ne se contentera pas de porter vos messages vocaux et quelques SMS, mais grâce à ce petit bijou de technologie, vous pourrez transmettre et recevoir des fichiers, des données, des images, des MMS, vous brancher à Internet. Et c'est justement Mobilis, qui s'apprête à être l'un des pionniers en la matière, qui vous fera entrer dans cette nouvelle aventure, stimulante pour les simples usagers, mais donnera aussi un coup de fouet à la communication des entreprises et des institutions, des professionnels de façon générale. Plus rien ne sera comme avant. C'est bien le cas de le dire. Hallucinant! Les Algériens commencent à peine à assimiler les changements induits par le GSM qu'on leur propose déjà de passer au GPRS ou à l'UMTS. C'est-à-dire à la deuxième, voire à la troisième génération. C'est un peu ça, Mobilis, des mois de léthargie et tout d'un coup un réveil en fanfare pour non seulement combler son retard par rapport à ses concurrents, mais aussi pour viser loin et placer la barre très haut. C'était impensable il y a à peine deux ou trois ans. Rien que le fait de décrocher une ligne mobile était considérée comme une gageure. Et voilà que le marché explose et que la filiale de l'opérateur historique, Mobilis, entre à son tour dans la danse, mettant l'expérience acquise pendant plusieurs décennies aux P et T, au service de l'innovation et de l'originalité. Des technologies de pointe, qui relevaient de la science fiction, il n'y a pas si longtemps, font une entrée fracassante sur le marché, offrant des services attractifs à des prix défiant toute concurrence, même s'il y a encore beaucoup à faire pour les mettre à la portée de tous. Le client, qui a désormais l'embarras du choix entre les trois opérateurs, crie bravo, sans distinguer pour l'instant la part du gadget de celle de l'objet utilitaire. Le tri se fera à l'usage et avec le temps. C'est toujours comme ça: l'offre crée la demande, qui crée l'offre, qui crée la demande, dans une dialectique et un mouvement de va-et-vient à la fois incessants, enrichissants, l'un innervant l'autre. Des usages et des utilisations apparaissent pour répondre à des besoins, anciens ou nouveaux. La fonction crée l'organe et ainsi de suite. Le téléphone, la radio, le cinéma, la télévision, l'ordinateur, la vidéo, l'Internet, le numérique, et maintenant c'est le mariage de ces différents supports médiatiques. Le plus étonnant encore, c'est que ces services de 2e ou de 3e générations ne sont pas annoncés pour 2010 ou 2020, mais ils arrivent déjà. Aujourd'hui c'est déjà demain. Ces technologies, qui en sont encore au stade expérimental en Occident atterrissent chez nous en temps réel. M.Benhamdi les annonce pour fin novembre ou décembre 2004, c'est-à-dire qu'au début de l'année 2005, ils feront partie du paysage. Les NTIC avancent à une vitesse vertigineuse, générant des profits pour les opérateurs, mais aussi des changements de comportement et de nouvelles habitudes de consommation chez les usagers. Les professionnels ne sont pas en reste, puisque les nouvelles technologies fourniront des vitesses de transmission pouvant aller jusqu'à 400 kilos bits, sinon 2000 kilos bits.