Dans leur déclaration préliminaire, les militants du Forum socialiste sont revenus sur les raisons qui les ont amenés à quitter leur ex-parti FFS. Dans une conférence de presse animée dans la nuit de dimanche à lundi à Béjaïa, les démissionnaires du Front des forces socialistes, regroupés dans le Forum socialiste, ont confirmé officiellement la décision de rejoindre le parti de Abdelaziz Belaïd le Front de l'Avenir (FA), prise il y a une semaine lors d'un conclave tenu à Akbou. «Notre devenir est désormais au Front de l'avenir», dira d'emblée l'animateur en chef du Forum socialiste pour la liberté et la démocratie, le député Khaled Tazagharth, soulignant que le forum restera actif pour servir de mouvement dans lequel convergeront tous les démocrates et militants pour les libertés et la démocratie. Il citera le cas du MCB, qui s'il était resté actif on ne serait pas là, une manière à lui d'argumenter son choix et celui de ses camarades de maintenir en vie le FS. Dans leur déclaration préliminaire, les militants du Forum socialiste sont revenus sur les raisons qui les ont amenés à quitter leur ex-parti FFS ne manquant pas au passage de tirer à boulets rouges sur les actuels dirigeants du FFS accusés de tous les maux qui minent le parti. Dans le même document, le conférencier explique les raisons du choix du Front de l'avenir pour la poursuite de leur militantisme en passant par différentes tractations avec les autres formations politiques, notamment le MPA d'Amara Benyounès. «Nous sommes les disciples et fidèles héritiers politiques de Abane et de Ben M'hidi; nous sommes des militants du FLN historique, nous sommes des militants du FFS historique et aujourd'hui, nous le disons aussi haut et fort et avec la même fierté; nous sommes des Militants du front de l'avenir», annonce d'emblée le conférencier, qui entreprend directement de revenir sur l'historique de leur départ et démission du FFS, dont les prémices remontent au «Ve Congrès, qui était tout, sauf démocratique», dira-t-il avec au bout «l'appareil qui l'a pris en otage et a signifié la remise en cause de son identité de parti d'opposition», commente le député Tazagharth, qui citera de nombreux dépassements justifiant à la fois leur départ du parti mais également les dérives de ces dirigeants, dont «l'anathème, le mensonge, la manipulation et les intrigues pour tenter de diaboliser et de pourfendre toute voix discordante, tout esprit libre et critique, ce que nous a inculqué le FFS historique», précise-t-il encore. Eu égard à cette «atmosphère délétère» et «pour ne pas cautionner cette OPA'' hostile» et «ces méthodes d'un autre temps qui n'ont pour seul but que de servir des ambitions personnelles, nous avons assumé le choix de démissionner que d'être complices et nous nous sommes dotés d'un cadre politique, le Forum socialiste pour la liberté et la démocratie»(Fsld), dont il a rappelé en détail à la charte que le parti du Dr Abdelaziz Belaïd assume totalement dira, le conférencier. «Nous sommes des militants... Nous allons rester nous-mêmes, nous allons rester plus que jamais militants pour construire l'espoir et réaliser avec toutes les militantes et tous les militants de la famille du Front de l'avenir de toutes les wilayas du pays et tous les patriotes d'Algérie; la deuxième promesse de Novembre, à savoir la République démocratique et sociale», souligne le conférencier.