Au Brésil, 28 enfants ou adolescents, en majorité noirs, sont tués chaque jour, deux fois plus qu'il y a 25 ans et alors que le pays s'est doté de lois pour protéger leurs droits, a dénoncé lundi l'Unicef. Un rapport de cet organisme international de protection à l'enfance souligne le contraste entre l'actuel débat au Parlement brésilien pour abaisser l'âge de la majorité pénale de 18 à 16 ans, et les 10.500 homicides de mineurs enregistrés en 2013 (dernier chiffre officiel disponible), bien supérieurs à ceux dénombrés dans des pays en guerre. "On observe un mouvement de la société qui veut responsabiliser les adolescents pour la violence. En réalité les sentences de mort retombent tous les jours sur des adolescents, essentiellement des noirs, dans tout le pays", affirme l'Unicef.