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Un film iranien relance la polémique sur la représentation du Prophète (Qsssl)
Publié dans L'Expression le 27 - 07 - 2015

«Bien qu'il existe 250 films sur Jésus-Christ, 120 films sur Moïse, 80 sur les autres prophètes et 40 films sur Bouddha, il n'en existe qu'un sur la vie du prophète Mohammed (Qsssl).?» Majid Majidi, cinéaste iranien
Après la controverse sur les caricatures, qui ont plongé le monde musulman dans la tourmente, après la diffusion d'un film amateur américain représentant d'une manière grotesque le prophète Mohamed (Qsssl), un nouveau film risque de relancer la polémique sur la représentation du Prophète de l'Islam (Qsssl). En effet, la 39ème édition du Festival des films du monde de Montréal (FFM), va présenter le 27 août prochain, le film iranien Muhammad de Majid Majidi, une superproduction cinématographique qui représentera pour la première fois le visage du prophète (Qsssl). La première mondiale du film Muhammad aurait dû avoir lieu en janvier dernier au festival Fajr de Téhéran, mais la projection a été finalement annulée pour des raisons dit-on techniques. Des cinéastes, journalistes et critiques iraniens ont pu voir le film deux semaines plus tard, dans le cadre d'une projection privée et l'ont jugé recevable. Le FFM va prendre le risque d'être le premier festival à diffuser en avant-première mondiale le film Muhammad qui n'a pas encore été présenté à l'affiche en Iran. Dans la conjoncture actuelle, après les attentats contre Charlie Hebdo en France, après les attentats devant le Parlement canadien à Ottawa et avec les menaces du groupe terroriste Etat Islamique, plus que jamais le festival de Montréal, qui est considéré comme la cité la plus cosmopolite du Canada et du Québec, sera sous haute surveillance. Le réalisateur iranien Majid Majidi et quelques membres de son équipe seront présents à la soirée d'ouverture de la 39e édition du Festival des films du monde qui aura lieu du 27 août au 7 septembre. Il faut dire que la présence du réalisateur iranien n'est pas fortuite, puisque Majid Majidi a été couronné à trois reprises du Grand Prix des Amériques pour Les enfants du ciel (1997), La couleur du paradis (1999) et Baran (2001). Son dernier film Muhammad est le premier volet d'une trilogie. Le film qui est à la fois tant attendu et décrié évoque l'enfance du prophète (Qsssl). Sachant que les règles théologiques du dogme sunnite interdisent toute représentation du prophète Muhammad (Qsssl), le film va sûrement relancer la polémique dans le monde arabo-musulman et une nouvelle fois entre les sunnites et chiites. Le journal britannique The Guardian a fait récemment écho de la nature très religieuse du cinéaste, en rappelant son refus de se rendre à un festival de cinéma au Danemark au moment de la controverse des caricatures en 2006, ainsi que sa rencontre, en 2009, avec l'ayatollah Khamenei, leader suprême du pays. Ce dernier a d'ailleurs honoré le plateau de sa présence au début du tournage en octobre 2012. Si le porte-parole du ministre iranien de la Culture et de l'Orientation islamique, Hossein Noss Habadi, a qualifié d'exemplaire le film, l'Académie de recherche islamique de l'université Al-Azhar d'Egypte, d'obédience sunnite, l'a pour sa part dénoncé. Dans cette première partie de la trilogie, Majid Majidi a remonté le temps jusqu'à la naissance de Muhammad (Qsssl), faisant revivre les douze premières années cruciales de sa vie, en veillant à ne pas montrer son visage à l'écran, grâce à un jeu de lumière qui magnifie sa non-représentation. Ce premier volet filmique se termine sur la rencontre en Syrie, entre le jeune garçon de 12 ans, Muhammad (Qsssl) et Bahira, le moine chrétien arabe, qui va discerner en lui le futur prophète, et lui prédire qu'il sera le «dernier prophète».
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