Dans la série de mesures et de déclarations de Bouteflika, à la veille de la célébration du 50e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, l'accent a été mis sur les efforts consentis par la femme pour libérer l'Algérie. Il a, en ce sens, mis en exergue, dans une lettre qu'il a adressée à l'Onec, «les qualités innombrables dont a fait preuve la femme algérienne...» L'Onec a rendu publique la missive du président de la République lors d'une conférence historique sur la révolution de Novembre 54 et le rôle de la femme dans la lutte et l'autodétermination. Dans cette même lettre, lue par M. Boulemzaïr Djamel, il est mentionné que les femmes algériennes ont donné «le meilleur exemple au champ d'honneur et dans la préservation et la cohésion de la société et l'attachement à la terre, en dépit de tous les moyens de destruction utilisés (...). L'anniversaire du déclenchement de la guerre est également leur fête et le fruit de leurs efforts et grands sacrifices». Selon Bouteflika, pour qui il n'existe pas le moindre doute que la femme algérienne «a marqué de son sang les pages de l'histoire de la dignité et de la gloire», la réhabilitation de la femme est un acte qui se veut respectueux des enseignements de notre sainte religion, qui lui donne une «place importante et fait d'elle un acteur principal de la société». Dans une seconde lettre adressée aux enfants de chouhada, Bouteflika souligne: «Vous visez à consacrer la noble conscience nationale et humaine qui tire ses nombreux enseignements historiques et prouve l'attachement du peuple aux idéaux du droit et de liberté, rejetant ainsi toute forme d'oppression, d'injustice et de despotisme.» Et d'ajouter que les enfants de chouhada représentent «le garant des citadelles de la République des différentes tentatives visant la déstabilisation et la division de l'entité de cette nation unie, qui aspire à une vie digne dans le cadre de la démocratie et la réconciliation globale, de l'égalité et du progrès social».