Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a fait part hier lundi de son inquiétude face à la détérioration continue de la situation sécuritaire au Burundi après une période électorale marquée par la violence et le non-respect des droits de l'homme. "Dans ce contexte, le secrétaire général condamne fermement l'assassinat du général Adolphe Nshimirimana, dimanche dernier. Il salue l'appel au calme lancé à la nation par le président Nkurunziza ainsi que celui appelant les autorités compétentes à faire au plus vite la lumière sur cet acte de violence afin de traduire les auteurs en justice", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse. Le chef de l'ONU a appelé également les autorités burundaises "à traiter avec diligence les enquêtes sur d'autres assassinats politiques récents". Il a renouvelé son appel à tous les Burundais pour qu'ils reprennent un dialogue inclusif sans délai afin de régler pacifiquement leurs différends sous l'égide du président ougandais Museveni, comme l'a recommandé la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est.