La formation constantinoise voit son avenir s'assombrir de plus en plus. Avant-dernier à l'heure actuelle du championnat national, le CSC est loin de tenir sa promesse, notamment sur le plan offensif, puisque l'équipe Achour Nedjar ne marque pas plus d'un but par match. Insuffisant pour au moins prétendre se classer au milieu du tableau. Pourtant, les Vert et Noir ont brillé lors des dernières rencontres face respectivement à la JSK et au CABBA, ce qui a cultivé les espoirs des Sanafirs pour une résurrection dont on pressent difficilement les prémices, car il est vrai, le problème financier pèse de tout son poids sur la bonne démarche du club. En fait, le début de septembre sera déterminant: il faudra que les joueurs soient rémunérés par la 2e tranche de signature de la saison passée et la 1re tranche de la présente, pour cela les joueurs ont donné un ultimatum de 15 jours à la direction, alors que de son côté le président Khettabi, frustré d'être dans une situation inconfortable devant le gel du compte de son club qui dure depuis plus de deux mois, d'où l'impasse. L'autre frustration, c'est celle du staff technique, qui a vu d'un mauvais oeil le report du match face au MCA au moment où le onze clubiste se trouve sur une courbe ascendante, se voit freiné en ne jouant pas l'espace de 10 jours avant de jouer trois rencontres en l'espace de huit jours, ce qui pèsera lourd sur les jambes et le moral en cas de mauvais résultat. Rencontrer ces circonstances défavorables participe évidemment aux faiblesses d'une formation en apprentissage dans le haut niveau national : «Nous sommes en train d'apprendre en élèves, nous manquons c'est vrai d'expérience, mais nous possédons de l'enthousiasme», nous dit le joueur Saïbi. Cela suffira-t-il?