«L'armée israélienne se prépare à attaquer la Syrie.» C'est la dernière prédiction des médias israéliens en prétextant «de récentes opérations militaires sur le Golan où l'Iran a ouvert un nouveau front contre Israël». Des membres du Hezbollah auraient même déposé des bombes avant d'ordonner une frappe aérienne à laquelle l'armée israélienne aurait riposté en parlant d'une vidéo qui montre des images d'un missile qui frappe ceux qui sont qualifiés de terroristes. Selon le Jérusalem Post, une cellule «terroriste était dirigée par Samir Kuntar, un druze libanais qui selon la rumeur aurait été tué dans une frappe israélienne le mois dernier». L'armée affirme que c'est l'Iran qui a commandité ces opérations tout comme les attaques de ces deux dernières années à la frontière nord d'Israël. L'armée redouterait également l'infiltration de dizaines de terroristes équipés d'armes anti-chars, de mitrailleuses, de grenades et des armes légères dans l'une des communautés le long de la frontière. Une source de l'armée a déclaré à la presse qu'à l'avenir il y aurait des tentatives en Syrie pour inciter les forces rebelles à mener des attaques en Israël. La conclusion de la presse est simple car elle considère que malgré le calme relatif sur le plateau du Golan, les stratèges suggèrent qu'il est tout à fait possible qu'une organisation jihadiste poussée par l'armée d'Assad, ou par d'autres groupuscules jihadistes essaye de commettre des attentats en Israël. La presse voit d'un mauvais oeil le fait que l'armée syrienne contrôle désormais deux enclaves du plateau du Golan: la zone de Quneitra qui mène à Damas et les villages Druzes de Hader au pied du mont Hermon. Les autres zones frontalières seraient sous le contrôle de groupes rebelles, principalement Al-Nusra alors que le Hezbollah s'est principalement concentré, au cours des derniers mois sur la frontière syro-libanaise, toujours selon la presse. Les journalistes israéliens se soucient peu de l'avancée vers la paix avec les Palestiniens. Les médias israéliens avaient annoncé que des pourparlers ont eu lieu en Egypte mais le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a indiqué lundi dernier qu'Israël n'entretenait aucun contact avec Hamas, de manière directe ou indirecte. Cette annonce fait suite aux rapports de la presse qui avaient annoncé qu'une délégation de responsables du Hamas se préparait à des pourparlers avec Israël qui se tiendraient en Egypte, selon des sources de la bande de Ghaza citées lundi dernier par le Jerusalem Post. Ces mêmes sources ont indiqué que la délégation, dirigée par le leader du Hamas Ismael Haniyeh, devrait également se rendre au Qatar et en Turquie. Dimanche dernier, un haut responsable turc avait déclaré que l'organisation était sur le point de signer un accord avec Israël sur la levée du blocus de Ghaza en échange d'un cessez-le-feu à long terme, ce que Jérusalem dément. Il n'y a pas de négociations sur un cessez-le-feu avec le Hamas, ni via la Turquie, ni via le Qatar, et non plus via Tony Blair, a déclaré un responsable israélien selon le site Walla. Israël ne manque pas d'accuser l'Iran de soutenir le Hamas pour mieux justifier ses visées belliqueuses.