Une ambiance jamais égalée Organisé par le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, sous le signe: «Apport de la chanson et de la poésie amazighes au Mouvement national», l'événement a vu déjà défiler sur la scène Ali Amrane, Rabah Asma, et Hassiba Amrouche. La 13e édition du festival de la chanson amazigh poursuit son cours à Béjaïa avec une succession d'artistes de renom qui ont marqué leur passage par des prestations de haute facture et loin d'être de nature à déplaire aux milliers de familles présentes chaque soir. Organisé par le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, sous le signe: «Apport de la chanson et de la poésie amazighes au Mouvement national», l'événement a vu déjà défiler sur la scène Ali Amrane, Rabah Asma, et Hassiba Amrouche. en attendant Joe les Berbères, Rabah Inaslyen, Boudjemaâ Agraw et Amour Abdenour. Ce dernier qui ne s'est pas produit depuis 18 ans dans la capitale des Hammadites a été programmé le deuxième jour, avant de voir son concert reporté à la clôture du festival, en raison des intempéries qui se sont abattues le même jour sur la ville de Béjaïa rendant impossible le maintien du spectacle. Khazmti M'zab, Taous Arhab, et Djamila Masouri (Targui), Ouazib Mohand Ameziane, les groupes Cirta et Zing Dah, le trio targui, Mounia, les frères Djemaï, Halim Houacine et Tanina sont également sur la liste des artistes pour l'animation des galas qui se succèdent chaque soir sur l'unique site «le palmier», au coeur de la ville. Chaque soir, Med Chérif Rambi, un journaliste et animateur des soirées du festival annonce la couleur avec sa verve poétique devant un public nombreux et impatient de voir défiler les vedettes du jour. Le tout dans une ambiance jamais égalée. Après Ali Amrane et Rabah Asma qui ont fait une prestation extraordinaire, c'était au tour de Hassiba Amrouche de briller de mille feux lors de la soirée du jeudi. Après chaque passage les artistes n'ont de mots que pour les organisateurs et le public, les remerciant qui pour la qualité de l'organisation, qui pour sa forte présence chaque soir. De son côté, le public n'a pas caché son émotion et son plaisir de voir organiser ce genre d'événements et de surcroît gratuitement. «Il n'y a qu'ici qu'on peut voir se produire des artistes de cette renommée sans débourser un sous», estime cette famille d'émigrés précisant qu'«en France il faudra débourser des sommes importantes pour profiter de ces moments». Des jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, seuls ou en famille, les habitants de Béjaïa et ses touristes profitent allégrement et gracieusement de spectacles inédits, que le commissaire du festival. M.Melek Bouchebbaha, soigneusement étudié, lui qui connait parfaitement les goûts du public local et celui des nombreux visiteurs de la région de Béjaïa en cette période estivale. Notre interlocuteur nous rappelait hier le rôle important du festival dans la promotion des jeunes talents, dont la présélection au concours s'est déroulée au mois de juillet à l'université de Béjaïa. Depuis l'ouverture du festival, chaque soir deux artistes en herbe se présentaient devant le public et sous l'oeil veillant d'un jury composé d'artistes, dont Yacine Zidane et Nordine Boukhiar. Incontestablement, le concert le plus attendu sera celui qu'animera Amour Abdenour. Il donne rendez-vous aujourd'hui à son large public dans un concert de clôture qui sera aussi marqué par la remise des prix aux lauréats et l'ultime consécration d'Arezki Bouzid, un artiste de la révolution à qui rend hommage la commune de Béjaïa, dont la culture a connu un saut quantitatif et qualitatif sous les commandes de son maire M.Abdehamid Merouani qui n'a d'ailleurs jamais raté une soirée en dépit de la lourde charge qui lui incombe au niveau de la gestion de la municipalité.