Les accidents surviennent toujours sur les mêmes axes dans le nord du pays. La mort règne sur nos routes. Elle frappe tous les jours, sans distinction et souvent en emportant des innocents qui se trouvent par hasard au mauvais moment et au mauvais endroit. D'après le dernier bilan de la Gendarmerie nationale, pas moins de 284 personnes ont été tuées suite à des accidents de la circulation, rien que durant le mois d'octobre. En tout, durant le même mois, 2138 accidents, qui ont occasionné également des blessures à 3591 personnes à travers le territoire national. Les causes de cette véritable hécatombe sont toujours les mêmes, à savoir principalement l'excès de vitesse, le dépassement dangereux, le non-respect du code de la route, etc. Alger détient, bien évidemment, la palme en nombre d'accidents (137), après Blida 117, puis Sétif avec 114 accidents. Les accidents, d'après la gendarmerie, surviennent toujours sur les mêmes axes dans le nord du pays. Ainsi, d'après ce corps de sécurité, les principales routes nationales, théâtre de ces accidents, tous les jours que le Bon Dieu fait, sont les RN 4, RN 5, RN 44, RN 2, RN 12, RN 1... Il y a quelques jours, Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, avait déclaré, devant les députés à l'APN, que justement, plus de 80% du trafic national sont concentrés à travers ces routes, devenues un véritable coupe-gorge à cause du nombre de véhicules, aussi bien légers que lourds qui y transitent. Si la Gendarmerie nationale, dans son dernier communiqué, a tenu à indiquer que les accidents ont baissé de 84 durant le mois d'octobre dernier, en comparaison au précédent mois, il demeure que la situation est toujours aussi grave sur nos routes qui endeuillent quotidiennement des familles entières. Comment faire pour arrêter ou au moins freiner ce «phénomène»? Voici la véritable question. Après les campagnes d'explication et de sensibilisation, il faudrait passer aux actes et à des méthodes à même de dissuader les milliers de «chauffards» qui jouent journellement avec la vie des autres.