Les avenants signés avec des joueurs étrangers après l'annonce de la décision d'interdiction de leur recrutement à partir du prochain mercato d'hiver, annoncée par la Fédération algérienne de football (FAF) le 25 juillet dernier, ne sont pas valables, a indiqué hier la Ligue de football professionnel (LFP). Certains clubs de la Ligue 1 ont prolongé les contrats de leurs joueurs étrangers au lendemain de la décision prise par l'instance fédérale. La LFP a précisé, dans un communiqué sanctionnant la réunion de son conseil d'administration, que la FAF «n'est pas opposée au recrutement de ces joueurs, mais vu les conditions dans lesquelles sont accueillis actuellement ces étrangers, il est recommandé de s'abstenir à recourir à l'apport de l'extérieur», regrettant au passage que «beaucoup de joueurs étrangers évoluent en Algérie sans permis de travail, et sont rémunérés par le biais du circuit informel». A cette occasion, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, a annoncé la constitution prochaine d'une commission qui sera chargée d'effectuer des visites au niveau des clubs de Ligue 1 pour enquêter sur place sur les conditions d'hébergement des joueurs étrangers ou des joueurs algériens venant de l'étranger. Réuni le 25 juillet, le bureau fédéral de la FAF avait décidé d'interdire le recrutement des joueurs étrangers «compte tenu des difficultés financières, de l'impossibilité d'obtenir des devises légalement pour payer les salaires, indemnités de formation et de solidarité des joueurs étrangers», déplorant aussi dans ce registre «les agissements de certains agents de joueurs et autres acteurs du football peu scrupuleux».