L'Etat algérien n'acceptera aucune forme de chantage, ni la "prise en otage" des citoyens lors de la réalisation d'infrastructures de base, a déclaré mardi à Constantine le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, à l'adresse d'un représentant de la firme brésilienne Andrade-Gutierrez. Intervenant sur le site du projet relatif à la réalisation des différentes voies d'accès au viaduc transrhumel Salah-Bey, et constatant l'arrêt, depuis deux mois, des travaux par l'entreprise brésilienne pour cause, notamment, de "réévaluation des coûts", le ministre a signifié un délai de "10 jours maximum" à la firme Andrade-Gutierrez pour donner une réponse. "Soit vous reprenez les travaux, soit vous abandonnez le chantier", a martelé M. Ouali, avant de demander aux entreprises nationales de "se tenir prêtes" pour prendre, le cas échéant, la relève. Pour ce qui est du problème de financement ayant conduit à l'arrêt du chantier, il s'est engagé à lui trouver une solution.