six autres personnes, dont une femme, ont été légèrement blessées dans la même bousculade. Trois hadjis algériens (un homme et deux femmes, originaires de Batna) sont décédés dans cette bousculade de pèlerins a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Ben Ali Chérif. Il souligne que six autres personnes, dont une femme, ont été légèrement blessées dans la même bousculade. Une cellule de crise a été installée au niveau du ministère des Affaires étrangères suite à ce drame a indiqué un communiqué du ministère. «Cette cellule va travailler en étroite collaboration avec celle instituée par le ministère des Affaires religieuses et Wakfs pour le suivi de l'évolution de la situation», précise le communiqué. A cet effet, le ministère indique que la mission algérienne est pleinement mobilisée en coordination avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, qui est sur place, le consul général d'Algérie à Djeddah, Abdelkader Kacimi El Hassani, et la mission médicale afin d'identifier les ressortissants algériens qui seraient touchés par ce drame. Par ailleurs, le ministère a précisé «qu'aucune victime algérienne décédée n'est signalée à ce moment précis». La même source a souligné que les représentants du consulat d'Algérie à Jeddah, les éléments de la Protection civile et les autres membres de la délégation qui ont accompagné les pèlerins algériens, sont à «pied d'oeuvre» pour venir en aide à d'éventuelles victimes algériennes suite à cette catastrophe humaine. Depuis ce massacre, des photos et des vidéos des victimes circulaient sur les réseaux sociaux. Les images ont bouleversé le monde, d'autant plus qu'elles démontrent l'ampleur du drame de Mina qui a coûté la vie à des centaines de personnes. Cette hécatombe a été provoquée par une bousculade entre les fidèles qui revenaient jeudi 24 septembre du Mont Arafat. De son côté, l'Office national du Hadj et de la Omra suit de près l'évolution de la situation à travers la cellule mise en place au niveau du bureau des affaires des pèlerins algériens et qui travaille en étroite coordination avec les autorités saoudiennes. Un responsable saoudien a expliqué qu'un choc entre une marée humaine quittant l'une des stèles et une foule venant en sens inverse a provoqué le drame. Or, plusieurs sites électroniques arabes et journaux ont indiqué que la cause principale de cette tragédie est que l'un des accès qui menait aux djamarate sur le mont de Arafat a été fermé brusquement par la police saoudienne ce qui a créé un déséquilibre et tous les hadjis qui étaient sur cette voie pour arriver à l'accès qui mène à l'endroit des djamarates se sont dirigés vers d'autres voies. Chaque année, des pèlerins trouvent la mort dans des bousculades à La Mecque. Aucune solution n'a été trouvée pour faire face à ce phénomène meurtrier... Depuis ce massacre, les autorités saoudiennes n'ont pas fourni un décompte par nationalité des 717 victimes de la bousculade à Mina. Quelques pays ont cependant confirmé la mort de leurs compatriotes dont l'Iran avec 131 morts, le Maroc avec 87 morts, l'Inde avec 14 morts, l'Egypte huit morts, la Somalie huit morts, l'Algérie trois morts, et d'autres nationalités.