Le bilan de la réunion entre le Cnapest et la tutelle reste insuffisant. Des assemblées générales sont tenues depuis samedi dernier par les délégués du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement technique et secondaire Cnapest et ce, au niveau des lycées à travers le territoire national nous a appris le porte-parole du syndicat, M.Méziane Mériane. Ces rencontres seront sanctionnées par des rapports qui seront présentés lors du conseil national du Cnapest prévu pour demain. Pour le président de ce syndicat non encore agréé, les décisions prises lors de ce conseil sont relatives aux suites à donner au mouvement de protestation qui n'a toujours pas trouvé son épilogue. En effet, la rencontre qui a regroupé le 3 novembre dernier les délégués du Cnapest et les représentants du ministère de l'Education ne semble pas porter ses fruits quant au règlement définitif du conflit. Selon notre interlocuteur, le bilan de la réunion entre le Cnapest et la tutelle reste insuffisant du moment que les préoccupations des enseignants, notamment celles relatives au statut particulier et à la retraite, n'ont pas eu l'écho escompté auprès des responsables du ministère. Il est toutefois important de rappeler qu'une journée d'étude sur la retraite sera organisée le 27 novembre prochain. A cette rencontre seront conviés le ministre du Travail et de la Sécurité sociale ainsi que le ministre de l'Education. Les représentants du Cnapest estiment, ainsi, que cette rencontre sera l'occasion de discuter de la légalité de ce syndicat autonome avec le ministre du Travail. Il y a lieu de rappeler que Tayeb Louh avait demandé la reconstitution du dossier de la demande d'agrément au représentants de Cnapest. Ce qui a été fait sans hésitation nous ont dit les adhérents au Cnapest. Il faut souligner que les représentants du Cnapest restent optimistes quant à la régularisation de leur syndicat surtout que les portes du dialogue restent ouvertes entre contestataires et dirigeants. Ceci, souligne-t-on en revanche, n'exclut pas le recours à des actions de protestation en cas de non-satisfaction des revendications, menacent les syndicalistes.