Le FFS a célébré de façon grandiose son 52e anniversaire, hier, à Tizi Ouzou. Pour l'occasion, des actions hautement symboliques ont été au menu qui a vu un grand nombre de militants de toutes les générations se réunir dans un élan commun. Les organisateurs ont élaboré un riche programme chargé d'une intense symbolique. Dans la matinée d'hier donc, une longue procession de militants a accompagné la délégation du conseil national au cimetière de M'Douha pour une cérémonie de recueillement à la mémoire des martyrs de la démocratie de 1963. La symbolique de cette date a également voulu que le parti érige une stèle à la mémoire des martyrs qui ont rejoint le maquis pour défendre la démocratie. C'est donc fait, la ville de Tizi Ouzou portera à leur mémoire une stèle. Dans l'après-midi, rendez-vous a été donné au niveau de la placette de l'ancienne mairie, ex-Hôtel de ville. Aujourd'hui, transformé en musée, le lieu est hautement symbolique car c'est là que Hocine Aït Ahmed avait prononcé la déclaration de la création du FFS un certain 29 septembre 1963. La place était archicomble. Des centaines de militants étaient présents pour prendre part à la célébration du 52ème anniversaire de leur parti. L'occasion a réuni aussi, il faut le signaler, des citoyens qui n'appartenaient pas au FFS. Les interventions du secrétaire national et des autres militants connus du parti intéressaient beaucoup de monde qui cherchait des repères en ces temps de brouille. En effet, l'intervention du 1er secrétaire Mohamed Nebbou était très attendue. Distribuée en papier pour les présents et la presse, ce dernier a expliqué que la conjoncture appelle une large mobilisation autour de l'initiative du FFS pour une sortie du tunnel dans lequel se trouve l'Algérie. Le FFS, à cette occasion, rappelle, par la voix de son 1er secrétaire, que la conférence pour un consensus national est plus que jamais d'actualité. Toutes les parties sont les bienvenues pour sortir le pays de l'engrenage. Beaucoup de points ont été rappelés à l'occasion de ce 52e anniversaire comme la revendication du statut de martyr aux 400 militants morts en 1963. Le meeting de la place de la mairie a été l'occasion pour l'ancien 1er secrétaire, Ali Laskri, de réitérer les points qui opposent le FFS au pouvoir depuis sa création, mais surtout les différentes appréciations au sujet des questions d'actualité nationale récentes.