Le président Vladimir Poutine a justifié mercredi les frappes aériennes russes en Syrie, affirmant qu'il fallait prendre de vitesse les jihadistes en les frappant sur les territoires déjà sous leur contrôle avant "qu'ils arrivent chez nous". "Le seul moyen de lutter efficacement contre le terrorisme international -- en Syrie comme sur les territoires voisins -- (...) est de prendre de vitesse, de lutter et de détruire les combattants et les terroristes sur les territoires qu'ils contrôlent et ne pas attendre qu'il arrivent chez nous", a déclaré M. Poutine, selon des propos retransmis à la télévision russe. Bachar al-Assad doit être prêt au "compromis" avec l'opposition Vladimir Poutine a estimé mercredi que le président syrien Bachar al-Assad devait être prêt au "compromis" avec l'opposition tolérée, tandis que la Russie menait ses premières frappes aériennes en soutien des forces gouvernementales en Syrie. "Le règlement définitif et durable du conflit en Syrie n'est possible que sur la base d'une réforme politique et d'un dialogue avec les forces saines du pays", a déclaré M. Poutine, en référence à l'opposition tolérée par le régime. "Je sais que le président Assad le comprend et est prêt à un tel processus", a-t-il ajouté.