img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P151006-16.jpg" alt=""Le prix du pain n'augmentera pas"" / Lors d'une rencontre avec les représentants des commerçants et des artisans, le ministre du Commerce a déclaré que les subventions des produits de première nécessité seront maintenues. Lors d'une rencontre qu'il a tenue avec les représentants de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), le ministre du Commerce a indiqué que plusieurs chantiers sont lancés par son département. Il s'agit, entre autres, de la réforme du mode de gestion des marchés de gros, la réhabilitation des marché parisiens, la résolution du problème des boulangers qui se pose d'une façon récurrente et la lutte contre l'informel. En effet, il fait savoir qu'il est déterminé à lutter contre l'informel, notamment l'exposition des marchandises au soleil, et à mettre de l'ordre dans le secteur. «Concernant les marché de gros, il faut dire qu'ils sont pollués et inaccessibles pour la plupart et la viabilisation relève de la responsabilité de l'Etat,» a-t-il constaté en emboîtant le pas à un représentant de l'Ugcaa qui observait que les marchés «bouffaient des milliards alors qu'ils ne sont que des dépotoirs qui ne disposent même pas de groupe électrogène» en citant comme exemple le marché de gros de Larbaâ qui a pourtant bouffé 17 milliards de dinars. Interrogé sur le pourquoi de la non-mise en place de centrale d'achat pour parer aux problèmes de la commercialisation et de l'informel, il a répondu que «quand on aura réglé le problème de l'adaptabilité des marchés de gros en faisant en sorte qu'ils soient exclusivement réservés à la vente des marchandises, on pensera à l'installation des centrales d'achat» en reconnaissant, au passage, que «ces centrales existent mais dans l'informel». Le ministre du Commerce a également déclaré, au sujet des problèmes que rencontrent les boulangers avec l'augmentation des prix de produits de base, que «le ministère est en train d'étudier les mécanismes qui vont permettre au boulanger de gagner sans avoir à augmenter le prix du pain». Ce faisant, il n'a pas manqué de réitérer l'engagement de l'Etat à ne pas augmenter les prix des produits de première nécessité. S'agissant du problème des fellahs et de la commercialisation de leurs produits, M.Bekhti a fait savoir qu' «un décret a été fait en vue de permettre une traçabilité des produits agricoles car», a-t-il précisé, «les fellahs échappent à toutes les procédures administratives». «Il s'agit d'un document qui tienne lieu de facture,» a-t-il détaillé. Par ailleurs, Bekhti Belaïb a annoncé son intention de ressusciter «les marchés parisiens», à savoir les marchés des cités et des rues qui fonctionnent quelques heures seulement dans la journée, notamment le soir. «Dans les tout prochains mois, nous allons ressusciter les marchés parisiens. Il faut casser la sinistrose qu'il y a dans nos villes et dans notre société. Des instructions seront très prochainement données aux walis pour faciliter la tâche dans ce sens,» a-t-il indiqué. Les représentants de l'Ugcaa ont, à l'issue de la réunion, montré toute satisfaction d'autant plus que, en plus de ses engagement, le ministre du Commerce a promis de ne rien entreprendre sans les consulter et, mieux, de prendre certains d'entre eux avec lui à chacune des sorties sur le terrain. Interrogé, au sortir de cette rencontre, sur la situation de crise que vit le pays et les missions que se fixe le ministère du Commerce pour contribuer à sa résolution, Bekhti Belaïb a déclaré que «son rôle principal consiste à rationaliser les opérations d'importation en luttant notamment contre les produits contrefaits et impropres à la consommation».
