Quoi de plus intéressant que joindre la beauté à l'utile et l'agréable. L'intéressant c'est la Journée de la cosmétologie organisée jeudi, à l'hôtel El Aurassi et l'utile c'est de faire de ces journées une occasion de formation dans un domaine médical qui ne figure pas dans les programmes des spécialistes en dermatologie. Une centaine de médecins spécialistes en dermatologie, des étudiants en médecine et des pharmaciens se sont penchés durant la journée de jeudi, à l'hôtel El Aurassi, sur le sujet de la beauté et de l'esthétique. Sponsorisée par 20 laboratoires pharmaceutiques nationaux et étrangers, cette journée a été organisée sous l'égide de la Société algérienne de dermatologie esthétique et cosmétique (Sadec) présidée par le Dr Ammar Khodja, profeseur en dermatologie au CHU Mustapha-Bacha. Les travaux de cette journée ont débuté par une communication présentée par le Dr A. Gougerot, sur la physiologie de l'hydratation et les principaux composants des produits hydratants. Le Dr O. Guehria s'est intéressé, dans sa communication, à la dermatite atypique et cosmétique. La séance de l'après-midi a été consacrée aux peelings profonds et superficiels. «La cosmétologie n'est pas une spécialité vénale mais médicale. Elle a une portée qui intéresse directement la santé publique. Tout le monde peut participer à ces journées, les médecins, les étudiants en médecine, les pharmaciens. Nous avons l'intention de faire de cette journée un moment de formation médicale», a déclaré le Pr Ammar Khodja avant le début des travaux de cette journée, une première en Algérie. «La Société algérienne de dermatologie esthétique et cosmétique a pour but de mettre à la disposition des médecins les nouvelles données et avancées dans le monde en matière de cosmétologie et de dermatologie et ce, par des formations et des recyclages continus», a déclaré, pour sa part, le Pr Aït Belkacem. Implantée à l'échelle nationale, la Sadec est une société qui a pour vocation de s'occuper de la dermatologie. Mais à long terme, son action et son activité permettront de freiner la prolifération des produits contrefaits qui actuellement achalandent les parfumeries. «Face aux charlatans qui proposent des produits contrefaits ou de qualité médiocre, les spécialistes, qui sont d'abord des médecins ou des pharmaciens, mettent en garde contre les erreurs et les idées fausses dont peuvent être victimes les utilisateurs et les utilisatrices mal conseillés» a averti le Pr Ammar Khodja.