Répartie sur neuf chapitres, la commission de préparation de cet événement d'envergure a été installée hier. Le désert algérien, unique en son genre, représente de grandes potentialités pour le secteur du tourisme avec tout ce qu'il recèle, non seulement comme paysages féeriques, mais surtout en terme de richesse de notre patrimoine. C'est justement dans cette optique que s'inscrit le premier Festival saharien que compte organiser le ministère du Tourisme à la fin de l'année. M. Kara Mohamed Seghir, ministre du Tourisme, qui a procédé hier à l'hôtel El-Aurassi, à l'installation de la commission de préparation de cet événement, a saisi l'opportunité pour exposer les objectifs d'une telle manifestation. “Il faut sortir ce genre de manifestation du cadre folklorique et en faire une véritable tribune pour les professionnels afin de se concerter sur tout ce qui se rapporte au secteur”, dira-t-il sans nier qu'il voit en de telles rencontres un moyen indéniable de joindre l'utile à l'agréable et de développer la promotion du produit touristique dans les régions du Sud. Ce festival verra, par conséquent, la participation des quatorze wilayas du Sud et ce, outre une grande participation internationale, notamment des tours opérators et autres agences de voyages. Le choix porté sur Tamanrasset n'exclut, selon les initiateurs du festival, en aucune manière les autres wilayas pour lesquelles, d'ores et déjà, on préconise une représentation digne d'intérêt. Une petite ville faite de kheïmate sera dressée à l'occasion et chacune d'elles de par ses décorations et les tenues vestimentaires renseignera de façon éloquente sur les spécificités de chacune. L'idée en elle-même comme tout le déroulement du festival sera peaufinée à travers la commission installée dans le cadre de propositions émanant des intervenants. Pour cette mission, M. Kara a fait appel à la participation de plusieurs secteurs comme la jeunesse et les sports, la culture ou encore l'environnement pour émettre des propositions à même d'enrichir le programme confectionné. Dans ce registre, l'on compte pas moins de neuf sous-commissions réparties comme suit : chapitre organisation du festival concernant le tourisme et l'artisanat, chapitre arts et culture (animations culturels et théâtrales), chapitre communication, chapitre logistique (hébergement et restauration, transports), chapitre accueil des participants, chapitre sports (marathon et course de dromadaires), chapitre présentation de l'art culinaire ainsi que les tenues vestimentaires traditionnelles, chapitre économie qui devra mettre sur pied une journée d'information pour renseigner sur les différentes opportunités d'investissements dans le domaine touristique dans le Sud. Visiblement, rien n'est laissé au hasard pour faire de cet événement le rendez-vous par excellence des professionnels ainsi que des passionnés du désert. Le ministère du Tourisme compte intéresser le maximum de sponsors et récolter des investisseurs et des partenaires générateurs d'un plus grand flux de touristes. “La plupart des gens présents au festival seront au titre de participants et non en tant que de simples invités qui viendraient se restaurer, se promener aux frais de la princesse et applaudir avant de repartir pour ne plus donner signe de vie. Il s'agit de trouver la bonne formule pour initier enfin une véritable dynamique”, dira le ministre en assurant que le festival ne saurait se préparer ni avoir lieu sans l'étroite collaboration des cadres locaux. N. S.