En plus de l'inauguration du centre d'Ahl El Ksar, le ministre a procédé au lancement du projet de réalisation d'un Insfp d'une capacité de 300 places pédagogiques. En déplacement à Bouira, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki a passé en revue les projets de son secteur, la formation professionnelle. De l'avis de tous, le secteur a connu une nette évolution grâce aux nombreuses structures réalisées à travers les quatre coins de la wilaya. En plus de l'inauguration du centre d'Ahl El Ksar, le ministre a procédé au lancement du projet de réalisation d'un Insfp d'une capacité de 300 places pédagogiques. Ce centre national sera aussi doté d'un internat qui accueillera à sa réalisation dans 12 mois, 120 lits. Cet institut national s'ajoutera à ceux existants déjà à Bouira où sont réalisés deux instituts, Sour El Ghozlane, Lakhdaria et celui de M'chedallah, baptisé du nom du chahid Haddad Mohamed. Le secteur compte au total quatre Insfp, 18 Cfpa, 10 annexes et sept écoles de formation professionnelle. Malgré cette disponibilité des places et la répartition des établissements à travers la wilaya, l'engouement reste en deçà des espérances. Le secteur appelé à être le pourvoyeur de main-d'oeuvre dans l'ensemble des secteurs enregistre un faible recrutement, comparativement aux nombre de places disponibles. Ainsi et sur es 11 141 places pédagogiques, seules 5 206 places ont été occupées soit un taux de satisfaction de 47%. Le ministre dira à ce sujet toute l'importance et le rôle prépondérant que doit jouer le secteur dans l'économie nationale, plus précisément dans le bâtiment, en participant à son essor par la formation d'une main-d'oeuvre qualifiée. Le déficit constaté sur le terrain en matière d'emploi manuel: plombier, carreleur, faïencier, vitrier... influe sur le déroulement des projets qui tardent quelquefois à être livrés. Dans le domaine de l'agriculture qui compte un institut national dédié à l'agriculture au niveau de Lakhdaria. Cette structure accueille 120 étudiants. Il offre plus de 300 postes pédagogiques, avec une dizaine de spécialités, notamment le jardinage, l'entretien des espaces verts et la maintenance du matériel agricole. Sur place, le ministre a exprimé sa satisfaction mais a insisté sur l'obligation faite pour rationaliser les dépenses tout en variant les domaines d'intervention, comme la création de ce laboratoire d'analyse des eaux, la protection des végétaux. Le ministre résumera la situation par ce propos: «Certes, le gouvernement prône une rationalisation des dépenses. Néanmoins, ce qui est nécessaire, doit être réalisé et mené à bien».