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Les taux de remboursement des médicaments seront révisés
SECURITE SOCIALE
Publié dans L'Expression le 30 - 11 - 2004

La situation est délicate, «des problèmes pourraient survenir au niveau du budget de ces caisses».
Les équilibres financiers des Caisses de sécurité sociale sont sérieusement menacés. La sonnette d'alarme a été tirée par les responsables de ce secteur lors d'un séminaire portant sur les «technologies nouvelles au service de l'assurance-maladie» organisée hier, à l'hôtel El Aurassi. La situation est délicate, «des problèmes pourraient survenir au niveau du budget de ces caisses», soutient M. Graba, conseiller du ministre du Travail et de la Sécurité sociale.
Parmi les mesures d'urgence que les pouvoirs publics s'attellent actuellement à mettre en oeuvre et qui fait l'objet de concertation entre les différents départements concernés, l'orateur a cité «la possibilité de revoir les taux de remboursement des médicaments». «Actuellement, on travaille avec deux taux 80 et 100%, on estime au vu des nouvelles donnes qu'il serait plus judicieux de réviser ce barème». A comprendre que ces taux seront revus à la baisse pour certaines classes de médicaments. M.Graba s'est montré très peu prolixe sur cette question. «J'estime qu'il est très prématuré de se prononcer sur la nature de ce changement», soulignant qu'il faut laisser le soins aux experts de se pencher sérieusement sur ce dossier. «Les nouvelles donnes» auxquelles faisait allusion le conseiller de Louh, c'est cette croissance de plus en plus «inquiétante», des dépenses des caisses de sécurité sociale. Il cite à titre d'exemple l'augmentation nette des dépenses liées aux assurances-maladie, qui avoisineront les 35 milliards de dinars en 2005 contre 27 milliards en 2003. Les choses sont plus compliquées pour le budget affecté au remboursement des médicaments qui a enregistré une croissance record, 63% de 1999 à 2003. «Cette enveloppe va passer de 33 milliards en 2003 à 49 milliards en 2005». Les recettes des caisses de sécurité sociale reste tributaires des cotisations.
Là aussi beaucoup d'efforts sont préconisés. «Le travail informel, la sous- déclaration, et les limites du système de recouvrement affectent d'une manière très sensible les recettes des caisses», précise le conférencier. D'autres «aspects», viennent s'ajouter à la liste très longue des «défaillances», enregistrées à plusieurs niveaux. M.Graba insiste sur l'absence des mesures incitatives pour les médicaments génériques, l'augmentation parfois «injustifiée» des prix des médicaments et l'abus constaté par les assurés. «La réforme engagée dans le secteur de la sécurité sociale en Turquie a permis aux autorités de récupérer plus de 10.000 pensions versées à des retraités décédés», illustre M.Graba. La situation pourra être la même en Algérie. «La situation est floue dans ce domaine, certes nous avons élaboré un fichier national permettant l'identification des assurés sociaux mais ce fichier a prouvé ses limites». Mais il y a surtout l'absence de coordination entre les établissements de santé publique et les caisses de sécurité sociale. «Toutes les tentative allant dans le sens de créer une cohérence entre ces deux institutions depuis 1992 sont vouées à l'échec».
«D'où la nécessité d'aller vers la contractualisation», ajoute l'orateur. Ce système qui entrera en vigueur à
compter de 2004, selon le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh, permettra «à la sécurité sociale de suivre l'affectation de ses dépenses en matière de soins». Parmi les mesures recommandées, l'on signale un projet de décret exécutif qui est en voie d'élaboration pour exiger le contrôle médical au niveau des caisses de sécurité sociale, le partage des risques entre les hôpitaux et les caisses de sécurité sociale. Sur ce dernier volet, le représentant du ministère du Travail a précisé que «dorénavant, l'hôpital assurera la prise en charge du malade qui dépasse les délais prédéfinis d'hospitalisation, une charge assumée jusqu'ici par les caisses.» Afin de faire barrage à la fraude qui prend de plus en plus d'ampleur, les pouvoirs publics tendent à mettre en place dans un délai n'excédant pas les deux ans une carte à puce, ou plutôt un fichier informatisé des assurés. La carte contiendra toutes les informations nécessaires sur l'assuré. Si cette mesure permettra de maîtriser un tant soit peu les dépenses, il n'en demeure pas moins qu'elle est loin de constituer un remède magique à l'épineux problème de la fraude et des «indus assurés». «Nous contrôlons relativement la situation pour la Cnas, mais la situation est plus complexe pour la Casnos.» «Vous pensez vraiment qu'il y a réellement 300.000 personnes qui exercent des activités libérales.» Le nombre est plus important et pourtant «c'est le chiffre des personnes inscrites à la Casnos», note M.Graba. Le ministre du Travail a insisté sur le fait que l'Etat ne se désengagera point de ses devoir vis-à-vis des assurés et des démunis..


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