Le tribunal criminel près la cour d'Alger a prononcé la peine capitale contre B. Djaâfar (46 ans) qui a reconnu avoir tué son père (73 ans) à coups de couteau à Gué de Constantine (Alger) suite à des conflits familiaux. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte au 20 juin 2009 au Gué de Constantine (Alger) lorsque l'accusé a asséné neuf coups de poignard à son père pendant son sommeil. Les proches du mis en cause ont reconnu que ce dernier était ́ ́violent ́ ́ et ́ ́agressif ́ ́ et qu'il avait auparavant frappé son père, brûlé sa soeur et poignardé son frère. Le parquet général avait, auparavant, requis la peine de mort contre l'accusé, précisant que la loi algérienne n'accordait pas d'allègement de peines pour les parricides. L'expertise psychiatrique a démontré que l'accusé jouissait de toutes ses facultés mentales au moment du crime, selon le parquet. Dans son plaidoyer, la défense a demandé de soumettre l'accusé à une expertise psychologique, mais le tribunal a rejeté la demande et prononcé la peine capitale contre le mis en cause.